Une femme de 43 ans a passé une partie du week-end de Pâques en cellule de dégrisement à Paris. Mais cette femme envoie habituellement les autres en cellule. En effet, lorsque les policiers viennent frapper à la porte pour tapage nocturne, dans un bar près du quartier des Halles samedi 26 mars, aucun ne sait qu'il a affaire à une magistrate. Il voit principalement une femme bruyante, qui titube, très contrariée d'avoir perdu son téléphone portable dans l'établissement.
Les policiers tentent alors de calmer les esprits mais sont vite contraints d'embarquer cette femme qui les provoque et qui ne souhaite pas quitter les lieux. Placée en dégrisement, elle demande alors à être libérée, affirmant qu'elle est juge d'instruction à Créteil et de permanence. C'est en partie vrai, bien qu'elle ne soit heureusement pas de permanence cette nuit-là.
Dans sa cellule, elle simule plusieurs malaises, demande à manger et refuse un examen médical. Finalement dans l'après-midi de dimanche, alors que les policiers constatent sur procès verbal qu'elle dégage encore une forte odeur d'alcool, elle est conduite après un nouveau malaise vers l'hôpital Cochin dans le XIVe arrondissement. Cette fois-ci, les policiers ne la reverront plus.
Au parquet, l'histoire embarrasse quelque peu, même si l'on affirme qu'il s'agit là d'une affaire totalement privée et que l'ivresse publique et manifeste n'est punie en France que d'une simple contravention.
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