Ils sont soupçonnés d'avoir volé des portraits du président de la République dans plusieurs mairies d'arrondissements parisiens, dont celles du IIIe et Ve. Mardi 12 mars, cinq militants écologistes ont été placés en garde à vue "dans le cadre d'une enquête ouverte du chef de vols en réunion, confiée à la Sûreté territoriale 75", a indiqué le parquet de Paris. Selon une source policière et une source proche du dossier, ces cinq personnes avaient été convoquées pour être interrogées par les enquêteurs.
Depuis le 21 février, des militants écologistes mènent des opérations de "réquisition" de portraits officiels du président de la République dans les mairies. "Des actions non-violentes visant à dénoncer l'inaction du gouvernement en matière de climat", a expliqué dans un communiqué l'association écologiste Action Non-violente COP21, qui recense à ce jour "14 personnes arrêtées et placées en garde à vue" pour ces faits.
"Ces manoeuvres d'intimidation et de répression ne font que renforcer notre détermination à poursuivre nos actions. Ils continuent à défendre leurs symboles ? Nous nous battons pour la vie", peut-on lire dans le communiqué. Début mars, en Loire-Atlantique, un portrait d'Emmanuel Macron avait notamment été décroché à la mairie de Saint-Sébastien-sur-Loire. Dans le Haut-Rhin, un militant avait été placé en garde à vue après en avoir retiré un à la mairie de Wittelsheim.
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