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Panthéonisation : le discours solennel et politique de François Hollande
REPLAY - REPLAY INTÉGRAL - François Hollande a prononcé un discours solennel mais aussi actuel et politique lors de la panthéonisation de ce mercredi. Le séisme à la FIFA...
On refait le monde avec :
- Christine Ockrent, journaliste à
France Culture,
- Philippe Besson, écrivain,
- Jean-Claude Dassier, journaliste à
Valeurs actuelles et I-Télé,
- Alain Duhamel, éditorialiste
politique sur RTL.
Panthéonisation : le discours solennel et politique de François Hollande
Ce mercredi, François Hollande a célébré l'entrée au Panthéon de quatre héros de la Résistance : Germaine Tillion, Geneviève De Gaulle-Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette. Dans son discours d'une quarantaine de minutes, le chef de l'État leur a rendu hommage d'une façon solennelle mais aussi actuel et politique.
Tout au long de sa prise de parole, François Hollande n'a en effet cessé de mêler passé et présent. Il a aussi souligné continuellement les défis de la France d'aujourd'hui en écho aux parcours de ces "quatre histoires qui donnent chair et visage à la République".
Comment avez-vous trouvé le discours de François Hollande lors de cette panthéonisation ?
Pour Christine Ockrent, le chef de l'État a prononcé un très beau discours, si l'on apprécie les subtilités de la grande tradition française. Cependant, elle estime que le fait d'actualiser les exploits de ces quatre grandes figures de la Résistance a enlevé de sa beauté à l'allocution de François Hollande.
Ce fut un très beau discours si on aime les mots et cette rhétorique qui est dans la grande tradition française (…). Le fait de moderniser et d'actualiser les rôles de ces résistants l'a transformé en de la politique.
Christine Ockrent, journaliste à France Culture
Jean-Claude Dassier, quant à lui, estime que les 2/5 du discours du chef de l'État sont déraisonnables et malvenus. Pour lui, les Français ont vu revenir un "François Hollande Président, candidat et en campagne".
En appeler à Jean Zay pour défendre la réforme du collège ou en faire le promoteur de celle des régions est déraisonnable et malvenu.
Jean-Claude Dassier, journaliste à Valeurs actuelles et I-Télé
