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"On m'ont dit que j'étais un miraculé" : un an après avoir reçu un bloc de granit sur sa voiture, il raconte sa reconstruction

Alors qu'il circulait sur la RN176 dans les Côtes-d'Armor, le 28 octobre 2024, Mickaël Rault a été blessé par un bloc de granit reçu sur le pare-brise de sa voiture. Un autre conducteur est lui décédé après avoir lui aussi reçu un projectile. Une enquête est en cours.

Un véhicule de gendarmerie.

Crédit : LOU BENOIST / AFP

Jérémy Descours

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Son récit fait froid dans le dos. Le 28 octobre 2024, après une journée de travail à Vildé-Guingalan (Côtes d'Armor), Mickaël Rault a pris sa voiture pour rentrer chez lui. Alors qu'il circulait sur la RN176, à hauteur de Quévert, un bloc de granit s'est écrasé sur son pare-brise. 

Le conducteur de 52 ans aujourd'hui est grièvement blessé à l'épaule. "Je me rappelle des bruits des camions. J'ai frappé sur la vitre du véhicule", raconte le Breton, un an plus tard, dans les colonnes du Télégramme. À quelques mètres, sur la même voie rapide, un autre véhicule a lui aussi été touché par un projectile provenant d'un pont. à bord se trouve William Buis, âgé de 21 ans. Hospitalisé en urgence à Saint-Malo, il ne survivra pas

Un an après cette terrible soirée, Mickaël Rault "va mieux". De cet accident, il garde une cicatrice et "aussi un trou". Parfois les douleurs reviennent, "comme des piqûres" de quelques secondes. "J'ai encore mal quand je lève des objets. Mais, je ne vais plus chez le kiné depuis un mois", poursuit-il. 

Toujours un œil sur les ponts

Dans le quotidien breton, la victime reconnaît avoir eu de la chance. "Des personnes m'ont dit que j'étais un miraculé", témoigne celui qui attend - avec impatience - de reprendre le boulot.

Outre ses douleurs physiques, Mickaël Rault a surtout dû travailler sur le choc psychologique laissé par l'accident. Suivi par un psychologue pendant toute l'année, il explique avoir mis du temps à reprendre le volant. "Aujourd'hui encore, je regarde les ponts. Je sais que j'aurai ça dans la tête pour toujours. C'est un truc de fou". 

Une enquête toujours en cours

Présente à ses côtés durant l'interview, sa compagne raconte dans Le Télégramme que son compagnon "a mis six mois avant de passer sous un pont" et autant de temps à retrouver le sommeil. 

Quant à l'enquête, elle se poursuit. "Les investigations sont toujours en cours. Le parquet reste très mobilisé et a récemment co-saisi la section de recherches de la gendarmerie", indique le procureur de la République au quotidien breton. Mickaël Rault, lui, espère toujours que cette affaire trouvera une issue judiciaire. 

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