Omar Raddad, Patrick Dils... 5 podcasts sur ces condamnés qui n'ont jamais cessé de clamer leur innocence

Dany Leprince, Patrick Dils, Omar Raddad, Jean-Marie Deveaux... Tous ces hommes ont un point commun : avoir clamé leur innocence dans des affaires criminelles qui ont défrayé la chronique. 

Cette semaine, L'Heure du Crime revient sur ces hommes accusés de meurtres. Pour quelques-uns, le doute plane toujours sur leur culpabilité. Si certains ont depuis été acquittés après de longues années, d'autres continuent leur combat pour que leur vérité éclate enfin. 

À commencer par l'affaire Omar Raddad. Il y a 33 ans, sa vie bascule lorsqu'il est condamné à 18 ans de prison pour le meurtre de sa patronne, Ghislaine Marchal, veuve richissime dont il était le jardinier. Depuis la première heure, l'homme n'a jamais cessé de clamer son innocence dans cette affaire. Lui et son avocate se battent pour la révision de son procès. 

1. Affaire Omar Raddad : l'ultime combat

Le 2 février 1994, la cour d'assises des Alpes-Maritimes condamne Omar Raddad à 18 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa patronne, Ghilslaine Marchal, survenu 3 ans plus tôt. La victime retrouvée dans une mare de sang, a semble-t-il eu le temps d'écrire en lettres rouges "Omar m'a tuer", faisant du jardinier Omar Raddad le principal suspect puis le condamné.

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À cette époque, l'appel n'existe pas encore. Le pourvoi en cassation de l'accusé est rejeté, rendant la peine définitive pour celui qui n'a jamais cessé de clamer son innocence. En 2022, l'avocate d'Omar Raddad, après plusieurs demandes de révision rejetées, annonce saisir la cour européenne des droits de l'Homme.

2. Patrick Dils : l'innocent condamné

Si l'affaire Dils a profondément marqué l'histoire de la Justice, c'est qu'elle contient tous les ingrédients de la fabrication d'un coupable idéal, des aveux parfaitement détaillés jusqu'à l'incapacité d'un individu à se défendre correctement.

Le 27 janvier 1989 , Patrick  Dils est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour deux meurtres qu'il n'a en fait pas commis, dans une atmosphère très tendue. "Lors du premier procès aux assises, l'avocat général avait dit : 'Je regrette que la peine de mort ait été abolie car sinon je l'aurai requise contre vous et je me serais fait fort de l'obtenir' ", explique Me Jean-Marc Florand, avocat de Patrick Dils

3. L'affaire Jean-Marie Deveaux : le tablier sans tache du garçon boucher

Jean-Marie Deveaux était un jeune homme un peu simple, renfermé, solitaire, immature, incapable d'écrire dans un français correct et de s'exprimer sans déformer les mots. À l'été 1961, dans la banlieue lyonnaise, cet apprenti-boucher auquel personne ne prêtait vraiment attention, est devenu l'acteur principal d'un crime épouvantable et totalement gratuit : celui d'une petite fille de sept ans.

4. Dany Leprince : "Je veux absolument savoir qui a massacré ma famille"

Condamné à la prison à perpétuité pour avoir massacré son frère, sa belle-sœur et leur deux petites filles dans la Sarthe en 1994, Dany Leprince a toujours clamé son innocence.

5. L'affaire Dominici : l'énigme de la Grande Terre

Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, trois britanniques, Jack Drummond, 61 ans, Anne Wilbraham, 45 ans et leur fille, Elizabeth, 10 ans sont assassinés sur la ferme de la famille Dominici à Lurs (Alpes-de-Haute-Provence). Gaston Dominici a été accusé de ce triple meurtre et condamné à mort. En 1960, il est gracié par le général de Gaulle. L'erreur judiciaire a toujours plané sur ce triple meurtre.