Un crime odieux et rare dans l'histoire des faits divers en France. La découverte du corps de la jeune Lola continue de soulever de nombreuses interrogations. La collégienne de 12 ans a été retrouvée dans une malle le vendredi 14 octobre à Paris. Écrouée, la principale suspecte et a reconnu le meurtre avec acte de torture et viol sur la mineure.
Le meurtre de Lola est une affaire assez exceptionnelle dans l'histoire criminelle. "Il n'y a pas d'équivalent à cette histoire", confie Jean-Alphonse Richard, présentateur de l'Heure du Crime. Les enquêteurs doivent notamment réussir à établir le mobile de ce meurtre. La piste d'une altercation entre la meurtrière présumée et la mère de Lola est évoquée.
La maman de l'adolescente aurait refusé d'accorder un badge pour l'immeuble à cette femme. La sœur de cette dernière vivait dans la même résidence que l'adolescente. Le crime s'est d'ailleurs déroulé dans le foyer de la sœur de la suspecte. Mais ce potentiel mobile est vu comme futile, en raison des nombreux sévices que la suspecte dit avoir fait subir à Lola.
La question de son état psychologique, au moment des faits, fait aussi beaucoup parler. "Le mobile peut être la clé de la résolution de cette histoire, au-delà même des expertises psychiatriques qui vont être nombreuses". Michel Dubec ancien expert psychiatre agréé par la Cour de Cassation, intervenu dans les affaires Guy Georges et du petit Grégory, abonde dans ce sens et ajoute dans On défait le monde, sur RTL, que "les parties civiles ont le droit de demander leur propre expertise".