"Je veux absolument que tous les amis, les proches, la famille, que tout le monde sache ce qu'il s'est passé, que la mort de ma fille soit expliquée", déclare Sylvie Bernard dans Enquêtes criminelles. Le 12 janvier 2018, Joséphine, sa fille de 27 ans, a été retrouvée morte dans son appartement de Bailly-Romainvilliers en Seine-et-Marne.
Hâtivement, les enquêteurs ont conclu au suicide. Une thèse à laquelle les proches de la victime peinent à adhérer. Selon Sylvie, qui a enquêté seule pendant des mois, les enquêteurs ont refermé le dossier trop rapidement, laissant de nombreux éléments dans le flou.
Des manquements que la mère endeuillée est parvenue à prouver auprès de la justice : le tribunal administratif de Paris a condamné l'État pour faute lourde en 2022. Le dossier, classé sans suite il y a 5 ans, est aujourd'hui rouvert pour "homicide".
Je veux absolument que tous les amis, les proches, la famille, que tout le monde sache sache ce qui s'est passé
Sylvie, la mère de Joséphine
Au cours de la procédure, certaines pièces à conviction ont disparu - comme deux couteaux saisis sur les lieux du drame - ou n'ont jamais été analysées, notamment le téléphone et l'ordinateur de la victime.
Par exemple les proches de la victimes se sont aperçus que certains messages de Joséphine ont été effacés, comme si un individu avait voulu cacher des communications compromettantes.
Et ces découvertes numériques resserrent l'étau autour d'une personne. "Le soir du décès de Joséphine, son copain a éteint son téléphone à 20h30 et ne l'a rallumé que le lendemain matin. Il ne le fait jamais", confie une journaliste. Son copain est même la dernière personne à l'avoir appelée. Que lui a-t-il dit ?
Le soir du décès de Joséphine, son copain a éteint son téléphone à 20h30 et ne l'a rallumé que le lendemain matin.
Sylvie, la mère de Joséphine
L'ancien compagnon de Joséphine nie toute implication dans sa mort et son alibi est solide : il n'était pas en région parisienne au moment des faits, mais à Troyes. Il n'est rentré qu'à 22 heures.
Si ce n'est pas lui, la famille de Joséphine reste persuadée qu'une tierce personne s'est introduite chez elle le soir de sa mort. Une activité Google a été détectée sur son téléphone à 23 heures, alors que la victime est censée être décédée aux environs de 18 heures. Les images de surveillances de l'appartement n'ont, quant à elles, jamais été exploitées.
Malgré tous ces éléments, rien dans l'enquête n'a à ce jour permis de rétablir la vérité sur ce qu'il s'est passé ce soir du 12 janvier 2018. Aujourd'hui, l'instruction se poursuit avec la nomination d'un nouveau magistrat, relançant l'espoir de la famille d'avoir, un jour, des réponses.
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