Mort de Jean Pormanove : "Internet n'est pas une zone de non-droit", réagit le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau sur RTL

Après le décès du streamer français Jean Pormanove, qui avait l'habitude d'être filmé pendant plusieurs semaines en train d'être frappé et humilié en ligne, le ministre de l'Intérieur a exhorté les plateformes à prendre leurs responsabilités. "Internet n'est pas une zone de non-droit", a-t-il déclaré au micro de RTL. 

Décédé dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 août, l'homme de 46 ans était suivi par des milliers d'internautes assidus. "Sur le plan humain, je trouve que c'est abominable. Comment aujourd'hui, il peut y avoir un public pour regarder ces abominations, pour regarder ces horreurs, pour regarder ces actes de barbarie ?", se questionne le président du parti Les Républicains.

"On ne va pas demain ouvrir des cirques comme au temps des Romains. pour que des gens se satisfassent du sang qui coule. Mais on en est là. Une sorte de retour en arrière, à la barbarie pure, portée par la technologie", analyse Bruno Retailleau. 

Selon l'autopsie menée, jeudi 21 août, les coups portés à Jean Pormanove ne sont pas responsables de son décès. Le légiste a écarté l'hypothèse de l’intervention d’un tiers. Le rapport parle d'une cause d’origine médicale ou toxicologique. 

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