Montpellier : une enquête ouverte pour harcèlement moral et sexuel à l'École d'architecture

Une enquête préliminaire a été ouverte après que plusieurs enseignants ont rapporté des actes d'harcèlement moral et sexuel à l'École nationale supérieure d'architecture de Montpellier (Ensam).

L'École nationale supérieure d'architecture de Montpellier (Ensam).

Crédit : Google Map (street view)

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Le procureur de Montpellier (Hérault) Fabrice Bélargent a annoncé, mercredi 16 décembre 2020, l'ouverture récente d'une enquête préliminaire sur des faits de harcèlement moral et sexuel intervenus à l'École nationale supérieure d'architecture de Montpellier (Ensam). Il a précisé qu'il n'y avait pas de plainte "stricto sensu", mais "une dénonciation de plusieurs enseignants de l'école", confirmant ainsi des informations du quotidien Midi Libre.

Sur le plan pénal, une quinzaine d'enseignants ont fait un signalement au procureur de la République à la fin du mois d’octobre. Une vingtaine de personnes ont dénoncé des propos et comportements relevant du harcèlement moral et de possibles violences sexuelles ou sexistes. Les victimes seraient des étudiants, des enseignants ou des personnels administratifs. Ces accusations ont donné lieu à une enquête administrative de l'Inspection générale des Affaires culturelles (Igap).

Un pré-rapport sur les risques psychosociaux avait mis en lumière "de nombreux dysfonctionnements au sein de l'Ensam", évoquant notamment un "management défaillant", le stress du personnel, un "déficit de communication", des "relations interprofessionnelles construites sur la suspicion", et "la défiance" envers les institutions, d'après le site local d'information Le D'Oc.

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