Une collégienne qui se trouvait à l'avant du bus qui a percuté un TER le 14 décembre dernier à Millas, dans les Pyrénées-Orientales, tuant six adolescents, affirme que les barrières du passage à niveau était baissées quand le car scolaire s'est engagé sur les voies, rapporte BFMTV.
"J'ai vu que la barrière était fermée. Le bus l'a poussée", assure l'élève en classe de 4e, qui se trouvait presque à côté de la conductrice dans le car. "Elle s'est cassée. Le bus a continué à rouler doucement. Le train rouge est arrivé à ce moment. Ensuite, je ne me souviens plus de rien", précise-t-elle.
Ce témoignage va dans le sens de ceux de deux conducteurs, présents au moment de la collision. Ces derniers ont affirmé aux enquêteurs que la barrière était bien fermée et que le car a foncé dedans. Au lendemain du drame, le procureur de la République de Marseille avait indiqué que des témoignages évoquaient "très majoritairement" des "barrières fermées" au moment de la collision.
Des versions qui contredisent celle de la conductrice, mise en examen, qui assure que les barrières étaient levées quand elle s'est engagées sur les voies.
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