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Millas : des témoignages évoquent "très majoritairement" des "barrières fermées"
Le procureur de la République de Marseille a donné une conférence de presse au lendemain du drame au cours duquel cinq personnes sont décédées.
À Millas, un TER a percuté un bus scolaire le 14 décembre 2017
Crédit : RAYMOND ROIG / AFP
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Le procureur de la République de Marseille a donné une conférence de presse, vendredi 15 décembre en fin de journée. Le représentant du Parquet a donné des éléments de l'enquête sur la collision survenue à Millas (Pyrénées-Orientales), jeudi 14 décembre, entre un train et un bus scolaire.
Selon Xavier Tarabeux, le procureur, des témoignages évoquent "très majoritairement" des "barrières (du passage à niveau, ndlr) fermées" au moment de la collision. Une assertion qui contredit les propos de la conductrice du bus, qui a déclaré que les barrières étaient levées et que le feu était éteint lors du passage du bus, a expliqué un porte-parole des autocars Faure. Néanmoins, le procureur a précisé que les témoins n'ont pas encore tous été entendus.
La SNCF a réagi à ce témoignage sur Twitter, se déclarant "choquée par les accusations particulièrement graves qui viennent d'être formulées à son encontre". La compagnie ferroviaire, qui a ouvert une enquête interne, a déclaré pour sa part que "selon des témoins, le passage à niveau a fonctionné normalement".
Au lendemain du drame, cinq personnes, des enfants, ont trouvé la mort. Le pronostic vital de six blessés est encore engagé.
