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Meutre de Christine Van Hees : le rituel sadique de la champignonnière

Christine Van Hees allait avoir 17 ans. En 1984, son cadavre est découvert par des sapeurs-pompiers dans une champignonnière désaffectée. La scène de crime ressemble à un rituel sadique. Presque quarante ans plus tard, le mystère des circonstances de cette tuerie reste entier.

Statue de la déesse de la Justice équilibrant la balance. (Illustration)

Crédit : LOIC VENANCE / AFP

L'ENQUÊTE - Le crime de la champignonnière : un mystère à jamais

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L'INTÉGRALE - Le crime de la champignonnière : un mystère à jamais

00:42:46

Jean-Alphonse Richard

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À l'hiver 1984, Christine Van Hees, domiciliée chez ses parents à Bruxelles est découverte sans vie dans un effrayant décor, les sous-sols d'un immeuble abandonné, autrefois une champignonnière. Un fil électrique est enroulé autour du cou de la victime, qui n'a plus de mains ni de pieds. Un clou est planté dans son poignet gauche. Le meurtre reste incompréhensible, sordide et sadique. 

Deux mois et demi après les faits, une série d'arrestations est menée par les autorités. L'ombre d'un tueur en série, Marc Dutroux, apparaît dans le paysage criminel belge et a monopolisé l'attention, avant d'être écartée de l'affaire. Une autre hypothèse va alors émerger : et si la lycéenne avait été témoin d'une scène qu'elle n'aurait pas dû voir ?

Le 13 septembre 2011, Christian de Vroom, ancien patron de la brigade criminelle à Bruxelles, premier enquêteur désigné pour le dossier Christine Van Hees, évoque dans un livre, Secret d'Enquête, une piste possible selon lui pour expliquer la mort de l'adolescente. D'après lui, les punks interpellés à l'époque - et tous bénéficiant d'un non-lieu - auraient agi avec des individus, paramilitaires, pour accomplir un acte de violence à l'état brut. 

La prescription rattrape le dossier

À l'époque, parmi les punks entendus, les policiers ont questionné un certain Thierry D., surnommé Pyramide. Ce dernier avait affirmé que la jeune fille fréquentait des garçons liés à l'extrême droite radicale, se rencontrant dans une espèce de confrérie baptisée le groupe des 20. Ce même groupe aurait décidé de l'exécution de Christine Van Hees, sans qu’il sache pourquoi. Six mois plus tard, la PJ interrogera à nouveau le dénommé Pyramide, mais celui refusera de parler et dira avoir tout inventé sous l'effet de la boisson.

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Presque quarante ans après les faits, et en l'absence de témoignage nouveau, la prescription rattrape le dossier, condamné donc à rester un "cold case". En 2011, la juge Quintin avait bien tenté de relancer pour la énième fois les investigations. Cette dernière avait interrogé une quinzaine de personnes et commandé des analyses ADN, mais ses efforts étaient restés vains.

Le ou les meurtriers de Christine Van Hees ne peuvent plus être poursuivis par la justice. Même dans l'hypothèse où un nouveau témoignage ou une preuve matérielle inédite puisse les confondre. 

Les invités de "L'Heure du crime"

- Michel Leurquin, professeur et écrivain

- Chantal Van Iseghem, amie de la victime
- Liliane Schrauwen, auteure 

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