La méthode est à vrai dire... radicale. Deux sexagénaires habitent une petite maison de Robert-Espagne, près de Bar-le-Duc (Meuse) pour 450 euros par mois. Un loyer qu'ils peinent à payer. Mais à la mi-juillet, leur propriétaire mécontent est venu démonter leur porte d'entrée, comme l'explique l'Est républicain.
Le propriétaire du logement, qui n'est autre que le maire du village, assume son geste. "On n’a reçu que la moitié de la caution qui était exigée, on attend toujours l’attestation d’assurance", a-t-il expliqué. Ce mardi 30 juillet, un huissier est allé déposer un commandement à payer de 1.617,11 euros. "Il faut trouver une solution, parce que je ne remettrai pas la porte, je ne calerai pas", a encore déclaré le maire du village.
Les locataires se sont eux plaints de l'insalubrité du logement, si bien qu'ils ont écrit au président de la République. Une représentante de l'Agence régionale de santé est venue le 18 juillet avec une assistante sociale. Ils ont aussi déclaré : "On n’a jamais eu de quittance pour les loyers que l’on payait en liquide, ça nous a toujours été refusé et ça nous a fait perdre des aides au logement. À force, on ne peut plus donner…" Des quittances que le maire dit avoir refusé de délivrer à cause des impayés.
Dans cette situation, les locataires ont porté plainte à la gendarmerie. Le soir, ils sont obligés de calfeutrer tant bien que mal le trou laissé par la porte. Pourtant, le propriétaire persiste et signe : "Je leur ai dit aux gendarmes : 'Si c’est ça, mettez-moi les pinces'. J’en ai plus que marre, je veux faire avancer les choses."
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