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Patrick Tissier
Crédit : JEAN-PIERRE MULLER / AFP
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Le 13 septembre 1993, le commissariat de Perpignan est alerté de la disparition d'une enfant de 8 ans répondant au nom de Karine Volckaert. Trois jours plus tard, un camarade de classe de Karine confie qu'il l'a vue le jour de la disparition, parler à un homme en voiture.
Le fichier des délinquants sexuels de la région est examiné. Un nom revient en boucle. Celui d'un certain Patrick Tissier, un criminel sexuel qui a déjà tué par le passé une jeune femme, et violé. "Il n’a passé que 25 jours en liberté depuis son adolescence", explique Corine Sabouraud, journaliste pour le quotidien L'Indépendant, invitée dans L'Heure du Crime.
La police l’interpelle une semaine plus tard. Le suspect avoue directement le viol et le meurtre de la petite Karine. La mère s'est rendue sur les lieux du crime : "J’étais comme un robot, je n’avais aucune réaction", réagit-elle au micro de Jean Alphonse Richard.
Selon un neuropsychiatre, Patrick Tissier présente une perversion sexuelle grave dans laquelle se mêlent des éléments sadiques et agressifs. Devant un médecin, Patrick Tissier va avoir ces mots : "Je ne suis pas capable d'avoir une relation chaleureuse avec quelqu'un. Ce n'est pas un être humain que je vois. C'est un tas de chair et d'os."
Cinq ans plus tard, le criminel comparaît devant la Cour d'assises des Pyrénées-Orientales à Perpignan. Il est condamné à la perpétuité pour le meurtre de la petite Karine Volckaert, de sa voisine de palier, de son ex-petite amie lorsqu’il était adolescent et pour avoir tenté d'étrangler une autre femme. Bouleversée par les différents crimes de l'agresseur, la mère "n'a pas pu rester jusqu’au bout lors du procès".
Aujourd'hui, Patrick Tissier, âgé de 71 ans, est en droit de réclamer sa libération conditionnelle. Le criminel a fait ses trente années de détention incompressibles. On ne sait pas encore s’il va formuler cette demande de libération. "S'il sort, il va recommencer", confirme la journaliste Corine Sabouraud.
Si le détenu fait la demande, la justice doit demander l'avis de la famille. Ce dernier est sans équivoque : "Je suis contre sa libération, ma fille est condamnée dans sa tombe à perpétuité, donc lui doit l'être aussi", conclut Jocelyne Milluy, mère de la petite Karine.
- Corine Sabouraud, journaliste au quotidien L'Indépendant.
- Jocelyne Milluy, mère de Karine Volckaert.
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