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Meurtre de Caroline Peinado : sa mère dénonce "une espèce d'omerta" depuis le suicide du suspect

PODCAST - Le 21 aout 2018, Caroline Peinado est retrouvée abattue. Le suspect, Jean-Luc Dupont, son propriétaire, s'est pendu dans sa cellule deux jours après le meurtre, sans pouvoir être réanimé.

Un surveillant de prison (illustration).
Crédit : GERARD JULIEN / AFP
92. Meurtre de Caroline Peinado : sa mère dénonce une "maltraitance judiciaire"
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Jeanne Rouxel
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La vie de Caroline Peinado s'est brutalement arrêtée le 21 aout 2018 à Amblainville, dans l'Oise. Ce jour-là, cette locataire de 34 ans a été abattue par son propriétaire, Jean-Luc Dupont, alors qu'elle s'apprêtait à porter plainte contre lui. "Il avait quand même fait l'objet de menaces. Il était rentré plusieurs fois chez elle. Cet homme était connu pour être violent, pour être imprévisible", rapporte Marie-Christine Le Nen, la mère de la victime.

Mis en examen pour homicide volontaire, Jean-Luc Dupont reconnaît les faits. Mais, placé en détention provisoire, il se pend dans sa cellule. Au choc des proches, s'ajoute l'incompréhension d'un dossier aux multiples zones d'ombre.

"Avant son suicide, la juge d'instruction et la juge des libertés de la détention ont signé sa fiche de mise aux écrous. Et sur cette fiche, elles doivent cocher un certain nombre de choses. Entre autres, est-ce que le prévenu est suicidaire ? Et là, elles cochent non", s'étonne toujours la mère de Caroline. "On a demandé à ce que cette juge d'instruction soit auditionnée, ce qui a été refusé. C'est comme s'il y avait une espèce d'omerta", poursuit-elle dans les Voix du Crime

C'est comme s'il y avait une espèce d'omerta

Marie-Christine Le Nen

Et les découvertes ne s'arrêtent pas là. Pour cette mère endeuillée, le suspect aurait certainement pu être sauvé si le matériel de secours n'avait pas été défectueux. "Quand il a été dépendu, les surveillants ont utilisé le défibrillateur et posé les patches. Par quatre fois, ils ont récupéré un rythme cardiaque, sauf que comme les patches n'adhéraient pas bien à la peau, le défibrillateur n'a jamais donné l'ordre de choquer", déplore-t-elle. 

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Un manquement pour lequel l’État a été condamné par la cour d'appel de Versailles, avant de se pourvoir en cassation. Pendant deux ans, le dossier reste néanmoins en suspens. "C'est comme si ce suicide, finalement, satisfaisait tout le monde. En fait, depuis cette erreur, c'est comme si finalement, on voulait nous lasser et faire en sorte qu'on se fatigue et qu'on laisse tomber."

"J'espère qu'à un moment donné, cette juge d'instruction puisse assumer l'erreur qu'elle a faite. Parce que pour moi, c'est elle qui nous a privés de ce procès", regrette cette mère qui n'a pas l'intention de cesser son combat pour que les investigations se poursuivent et que justice soit rendue à sa fille, Caroline. 

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