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Marseille : neuf mises en examen après un vaste coup de filet

Cette organisation criminelle avait "mis la main sur de nombreux commerces, restaurants, établissements de nuit, garages automobiles, entreprises du bâtiment et de travaux publics et plages privées de la côte d'Azur".

Un agent de la police nationale (illustration).
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
Venantia Petillault & AFP
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Neuf personnes ont été mises en examen, dont six placées en détention provisoire, après le vaste coup de filet du 16 novembre au sein du "grand banditisme azuréen" et le démantèlement d'une "organisation criminelle" spécialisée dans le "racket", a annoncé le parquet de Marseille mardi 24 novembre.

Deux autres personnes ont été placées sous statut de témoin assisté et deux autres, écrouées en Espagne, sont sous le coup d'un mandat d'arrêt européen, a précisé la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, dans un communiqué.
C'est l'une de ces deux personnes interpellées en Espagne qui serait "le chef de cette association de malfaiteurs", selon le parquet de Marseille, dans un précédent communiqué faisant le point sur une enquête ouverte il y a plus d'un an. De même "l'ensemble des hommes de main qui agissaient sur ses instructions" avaient été interpellés, dans les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence ou le Var, mais aussi en Haute-Corse et dans l'Oise.

35 personnes placées en garde-à-vue

Au total, 35 personnes au total ont été placées en garde-à-vue dans le cadre de cette enquête ouverte notamment pour "association de malfaiteurs, tenue de maison de jeux de hasard en bande organisée, blanchiment commis en bande organisée et extorsions en bande organisée", avait précisé ce premier communiqué du 19 novembre.

Concrètement, cette organisation criminelle avait "mis la main sur de nombreux commerces, restaurants, établissements de nuit, garages automobiles, entreprises du bâtiment et de travaux publics et plages privées de la côte d'Azur", a expliqué le parquet de Marseille. "En contrepartie d'une 'protection'", leurs responsables étaient "contraints de verser une dîme consistant dans la gratuité de prestations, des emplois fictifs ou le versement mensuel de sommes pouvant atteindre plusieurs milliers d'euros". Et "les récalcitrants se trouvaient rapidement victimes de menaces, de vos ou d'incendies, n'ayant d'autre choix que de se soumettre".

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