"Marseille est devenue zéro, il faut travailler ensemble" : l'appel du père de Mehdi Kessaci à Emmanuel Macron et aux députés

"Mon fils de 20 ans est parti pour rien !". Le père de Mehdi Kessaci n'a pu contenir sa douleur et ses larmes lors des obsèques de son fils, ce mardi 18 novembre, à Marseille. Face à la caméra de M6, Ahmed Kessaci a lancé un appel au président de la République, Emmanuel Macron, mais aussi aux parlementaires français. "Monsieur le président, on en a marre de ça ! Il faut travailler ensemble", a-t-il insisté, en serrant ses mains l'une contre l'autre. 

Mehdi Kessaci, 20 ans, a été abattu par deux personnes qui circulaient à scooter, en plein jour, jeudi 13 novembre dernier, à Marseille. Ses obsèques se déroulaient mardi sous très haute surveillance. Ce jeune homme, qui rêvait d'intégrer la police, était le petit frère d'Amine Kessaci, militant très engagé dans la lutte contre le narcotrafic dans la cité phocéenne. 

À l'issue d'une réunion, organisé ce mardi par Emmanuel Macron sur le narcotrafic, Laurent Nuñez a affirmé que l'assassinat de Mehdi Kessaci était "un crime d'intimidation" qui constituait "un point de bascule".

"J'espère que mon fils sera le dernier"

Dans son message, Ahmed Kessaci demande aux députés d'arrêter "de parler pour rien". "Gauche, droite, gauche, droite, Mélenchon... On en a marre de ça. Il faut recevoir ce message : il faut travailler ensemble". "On en a marre, martèle le père de famille. Marseille est devenue zéro ! Zéro ! C'est une honte !" Puis arrive le moment d'évoquer Mehdi, son fils "parti pour rien !"

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"Il faut parler de ça s'il vous plait, poursuit Ahmed Kessaci en s'adressant aux parlementaires. J'espère que mon fils sera le dernier. On en a marre... Tous les jours", a-t-il terminé, en larmes, soutenu par un proche. Six jours après l'assassinat de Mehdi Kessaci, le parquet de Paris et la juridiction nationale de lutte contre la criminalité (Junalco) ont été saisis de l'enquête.

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14/11/2025 à 12:51 - 07m09s