L'affaire vient porter un coup supplémentaire aux conditions dans les Ehpads. Un salarié de l'Association d'aide à domicile en milieu rural (ADMR), qui intervenait dans un établissement de Roanne (Loire), a été mis en examen jeudi 20 octobre pour le viol d'une octogénaire souffrant d'Alzheimer, rapporte le parquet de Saint-Étienne.
L'homme de 25 ans, qui était chargé de la toilette et de l'habillage de sa victime présumée, est accusé de "viol et agression sexuelle sur personne vulnérable", dans le cadre d'une information judiciaire confiée à un juge d'instruction de Saint-Étienne.
Il "n'a pas le souvenir de s'être rendu coupable d'un viol", en dépit de la présence de l'ADN de la victime retrouvé sur un préservatif usagé, a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Saint-Étienne, David Charmatz. Dans sa dernière version des faits livrée aux enquêteurs, iI explique avoir frotté son sexe contre les fesses de la malade, âgée de 81 ans, et avoir éjaculé dans un préservatif.
Le jeune salarié du réseau associatif de services à la personne, jusqu'alors inconnu de la justice, est désormais interdit d'exercer une activité professionnelle dans le domaine de l'aide à la personne, de fréquenter l'Ehpad où ont eu lieu les faits et d'entrer en contact avec la victime, décrite par la justice comme "très handicapée (…) à tel point qu'elle n'est pas en capacité à s'exprimer".
D'après les premiers éléments de l'enquête, il a été démasqué par une employée de l'établissement qui a découvert au fond d'une cuvette de WC un préservatif usagé que la chasse d'eau n'avait pas évacué.
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