Après la mort d'un enfant, les démarches administratives peuvent constituer une épreuve supplémentaire pour les parents en deuil. Élodie et Philippe, inconsolables après le décès de leur fils Léo, emporté par un cancer à 8 ans, ont fait face à ces difficultés, notamment pour le désinscrire de la caisse d'assurance maladie. Autre mauvaise surprise, le prélèvement de frais pour la clôture du livret A du petit garçon.
Lorsque les parents ont voulu transférer l'argent du compte épargne de Léo sur celui de sa sœur, "138 euros ont été prélevés par la Banque postale au titre de frais de succession", explique la mère de famille. "Ils nous avancent l'argument d'un automatisme informatique", ajoute son compagnon, selon qui "il faudrait un peu plus d'humain que d'informatique pour gérer ce genre de dossiers de manière sensible".
La Banque postale, "consciente de l'émotion suscitée, a décidé de rembourser les frais en renouvelant les condoléances à la famille" mercredi 11 mai, a indiqué l'établissement auprès de RTL.
"Il y a énormément de parents qui se sont retrouvés confrontés à des frais variables", regrette de son côté Eva pour la vie, une association qui vient en aide aux familles d'enfants atteints d'un cancer. Celle-ci réclame par ailleurs "un texte de loi qui interdise ces pratiques inacceptables pour toutes les banques".
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