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Les infos de 6h - Le "Grêlé" identifié : un homme qui n'a jamais éveillé le moindre soupçon
C'est la fin du mystère dans l'affaire du "Grêlé", un tueur en série recherché depuis 35 ans, qui se révèle être un ancien gendarme.
Il est coupable d'au moins 5 crimes dans les années 80 en région parisienne, dont le viol et le meurtre d'une enfant de 11 ans. Pendant 35 ans, les enquêteurs de la Crim' n'avaient qu'un portrait-robot d'un homme au visage abîmé par l'acné, d'où son surnom du "Grêlé". L'ADN a parlé, le "Grêlé" était bien un ancien gendarme qui s'est récemment donné la mort. Il avait refait sa vie dans l'Hérault, où il menait une vie au-dessus de tout soupçon.
À Prades-le-Lez dans l'Hérault, l'ancien maire Jean-Marc Lussert est comme K.O debout. L'information est pour lui inimaginable, s'agissant d'un homme qui n'a jamais éveillé le moindre doute. "Une surprise incroyable puisque les rapports que j'ai eus avec cet homme étaient toujours courtois. Il était au service des autres, je ne crois pas l'avoir vu en colère une seule fois", explique-t-il au micro de RTL.
C'est en 2013 que François, le "Grêlé", s'est installé dans le village avec sa femme. Il y a fait construire une grande et très belle maison, avant d'être élu dans la majorité municipale, quelques mois après avoir quitté son métier de motard dans la police, à la suite d'un accident. "Il apportait un savoir. D'avoir un policier dans un conseil municipal, ça permet d'avoir des infos", explique l'ancien maire.
Depuis 3 ans, cet homme vivait désormais à la Grande-Motte, où l'ancien maire a le souvenir d'une journée festive. Il se rappelle aussi d'un détail qu'il imagine désormais capital, François portait une barbe fournie, comme pour cacher probablement le visage grêlé du tueur en série.
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