Nicolas Bedos devant le tribunal correctionnel de Paris. Le réalisateur est jugé pour agressions et harcèlements sexuels sur trois femmes. Des faits pour lesquels l'acteur dit n'avoir aucun souvenir. "Je ne suis pas un agresseur sexuel. Je ne serai jamais un agresseur sexuel", a-t-il souligné, devant une salle d'audience comble.
"Je ne me rappelle de rien. J'avais trop bu. Peut-être que j'ai été lourd, mais quelle idée débile d'aller le toucher le vagin d'une femme sous un jean. Si j'avais fait cela intentionnellement, je ne serais pas devant vous aujourd'hui, devant ma famille", a également expliqué Nicolas Bedos. Sa femme, sa mère et sa petite sœur sont venues le soutenir.
À l'autre bout de la salle, la plaignante de 26 ans est assise au premier rang. Les larmes sont montées aux yeux de la jeune femme. Elle accuse le réalisateur de lui avoir agrippé le sexe dans une boîte de nuit parisienne. "C'était intentionnel, j'en suis sûre", a-t-elle affirmé, totalement bouleversée.
Devant le tribunal, Nicolas Bedos a reconnu des problèmes d'alcool. Mais il promet d'avoir changé de vie pour se consacrer à sa fille de dix mois. "J'entends que cette femme ait pu interpréter mon geste comme une agression, mais ça n'en était pas une", a aussi déclaré l'acteur. Avant d'ajouter : "Ma vie est en lambeaux".
Un an de prison avec sursis a été requis par le ministère public, avec obligation de soins. "Est-ce qu'on peut se méprendre ? Non, il n'y a aucune ambiguïté", a déclaré le procureur dans son réquisitoire.
Affaire Jubillar - Cédric, l'époux de Delphine, sera jugé aux assises pour homicide volontaire. La cour d'appel de Toulouse a confirmé, ce jeudi 26 septembre, le renvoi du suspect, incarcéré depuis trois ans et demi. L'homme a toujours nié les faits.
Emmanuel Macron - Le président de la République est en visite au Canada. Le chef de l'État a retrouvé le Premier ministre canadien, Justin Trudeau. Les deux dirigeants traversent une période d'impopularité.
Meurthe-et-Moselle - Le département va expérimenter un dispositif totalement inédit. Des jeunes décrocheurs, âgés de 16 à 25 ans, pourront bientôt toucher 500 euros par mois à partir du 1er octobre. Pour en bénéficier, ils ne doivent bénéficier d'aucun autre revenu ou aide.
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