Les infos de 12h30 - Rennes : deux hommes tués par balle, sur fond de trafic de drogue

Deux hommes ont été tués par balles à Rennes, mardi 28 mars, dans la soirée. La piste du règlement de compte sur fond de trafic de drogue est privilégiée. Un troisième homme a été blessé lors de la fusillade, qui a eu lieu dans un centre commercial du quartier populaire du Maurepas.

Mardi 28 mars au soir, un deux-roues est arrivé dans le centre commercial. De nombreux coups de feu sont tirés à l'aide d'un pistolet-mitrailleur vers un groupe de jeunes.

Deux habitantes du quartier étaient dans le hall d'un immeuble adjacent au moment des faits : "J'arrive à ma tour, j'ouvre, et j'entendais des bruits", raconte l'une d'entre elles. Sa voisine ajoute : "Un peu glaçant, on a deux personnes qui se sont fait tuer par balles." Mais la première ajoute qu'elle ne ressent "rien" le lendemain matin, et qu'elle n'est "pas surprise."

Le lieu de la fusillade est en effet un point de deal connu. En juin dernier, un homme y avait été poignardé à mort, comme l'explique la maire de Rennes, Nathalie Appéré, qui s'est rendue sur place ce matin. L'élue déclare : "Il s'agit d'un double homicide, sur fond de trafic de stupéfiants. Nous avions déjà eu à faire face en juin à des faits graves." Elle ajoute : "Du ressenti des uns et des autres, les choses étaient plutôt apaisées ces derniers temps."

La police enquête actuellement dans les immeubles voisins. Il n'y a pour le moment eu aucune interpellation dans cette affaire.

À écouter également dans ce journal

Réforme des retraites - Élisabeth Borne recevra en début de semaine prochaine les syndicats, notamment pour évoquer les retraites alors qu'une nouvelle journée de mobilisation est annoncée jeudi 6 avril. Le Conseil constitutionnel rendra sa décision sur le texte de la réforme des retraites le 14 avril.

Sainte-Soline - La famille d'un manifestant entre la vie et la mort porte plainte contre X pour "tentative de meurtre" et "entrave volontaire à l'arrivée des secours". Gérald Darmanin a annoncé avoir engagé une procédure de dissolution à l'encontre du mouvement "Soulèvements de la Terre", l'un des organisateurs des manifestations.