Le PSG champion d'Europe : "323 gardes à vue" en marge des festivités ce week-end, annonce Laurent Nuñez sur RTL

Au lendemain d'un week-end marqué par les célébrations de la victoire du PSG et des incidents, le préfet de police, Laurent Nuñez présente un bilan "inédit en termes d'interpellations", qui pourrait encore évoluer au regard des évènements de la nuit de dimanche à lundi.

Laurent Nunez, préfet de police de Paris, le 2 juin 2025 sur RTL

Crédit : RTL

PSG - Laurent Nunez est l'invité de Thomas Sotto

00:10:47

PSG - Laurent Nunezvest l'invité de Thomas Sotto.

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Les célébrations du PSG se sont achevées ce dimanche au Parc des Princes après une parade sur les Champs-Élysées et une grande fête avec les supporters. Invité ce lundi 2 juin sur RTL, le préfet de police, Laurent Nuñez, revient sur les violences qui ont émaillé ce week-end dans la capitale.

Ce dimanche soir, d'abord, "dans la nuit, après 1 heure du matin, des individus sont revenus sur le périphérique, bloqué pendant un quart d'heure et sur les Champs-Élysées". Selon Laurent Nuñez, "79 interpellations ont eu lieu dont une partie dans la nuit, le calme est revenu à 3h30 du matin".

Sur le week-end, "le bilan global est très élevé, totalement inédit en termes d'interpellations : de 491 interpellations sur la plaque parisienne dans la nuit de samedi à dimanche, avec 323 gardes à vue, notamment pour ceux qui ont pillé des magasins", ajoute-t-il. Un bilan provisoire qui pourrait encore évoluer au regard des évènements de la nuit de dimanche à lundi.

Alors que Jordan Bardella et Sébastien Chenu dénoncent un "fiasco sécuritaire", le préfet de police se défend. "Il y a un dispositif policier qui est là pour empêcher qu'il y ait ces dégradations. Malheureusement, il y en a eu, mais il y en a beaucoup qui ont été évitées. Et tous ceux qui connaissent un peu les questions de sécurité et de maintien de l'ordre, quand ils regardent un peu ce qui s'est passé dans le passé, c'est systématique. Quand il y a des grands rassemblements de personnes, il y a toujours des gens qui viennent pour piller, dégrader".

"On ne peut pas dire que c'est un fiasco sécuritaire, assure-t-il, quand vous avez autant d'interpellations d'individus qui ont commis des pillages, des violences. Je suis en tout cas très fier du travail qui a été réalisé par les policiers de la préfecture de police, les demandes des compagnies républicaines de sécurité, des gendarmes mobiles sous mon autorité, qui ont permis d'éviter de nombreuses exactions et qui ont procédé à de nombreuses interpellations."

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