Le journal de 21h : tensions à Calais, des migrants sur la rocade

La soirée a été tendue après la première journée de démantèlement de la partie sud de la "Jungle" de Calais. Des migrants se sont introduits sur la rocade portuaire, certains ont lancé des pierres sur les forces de l'ordre et frappés des véhicules en partance pour l'Angleterre. Les forces de l'autorité ont répliqué par des gaz lacrymogènes. Quatre personnes ont été interpellées et cinq policiers ont été blessés. 

Plus tôt dans la journée, des heurts avaient éclaté entre les CRS et des militants altermondialistes. La préfecture a entamé ce 29 février le démantèlement de cette partie du camp où vivent entre 800 et 3.000 migrants selon les chiffres des autorités et des associations. 

À écouter également dans ce journal

- Dans l’impasse, les migrants bloqués à la frontière entre la Grèce et la Macédoine tentent le passage en force. Après avoir enfoncé le cordon policier grec, environ 300 Irakiens et Syriens ont tenté, lundi 29 février, de détruire les barbelés marquant la frontière avec la Macédoine. La police macédonienne a riposté en tirant des gaz lacrymogènes, les empêchant de passer.

- Le projet de loi Travail qui devait être présenté le 9 mars prochain au Conseil des ministres, est reporté au 24 mars, avec un nouveau nom. C'est Manuel Valls qui a fait cette annonce depuis le Salon de l'agriculture ce 29 février. Le Premier ministre a expliqué que ce report servirait à "lever les incompréhensions". 

- Le 9 mars s'annonce difficile dans les transports en commun. Après ceux de la RATP, les syndicats de la SNCF appellent à cesser le travail mercredi prochain. La grève débutera le 8 mars à 19h. 

- 300 supporters du PSG vont pouvoir se rendre à Geoffroy-Guichard, mercredi 2 mars, pour le quart de finale opposant leur équipe à Saint-Étienne. La préfecture de la Loire a annoncé ce lundi que les fans parisiens qui souhaitent se rendre à Saint-Étienne devront être porteurs d'un bon d'échange délivré par le club du Paris Saint-Germain. Hormis ces 300 privilégies, tous les autres supporters sont interdits de stade à Saint-Étienne.