L'énigme des corps sans tête de l'Estéron
PODCAST - Le 18 mars 1999, trois corps dépecés sont retrouvés dans un coin sauvage de l'arrière pays niçois. Les cadavres vont vite être baptiser les "morts sans tête de l'Estéron".

Le 18 mars 1999, un cantonnier est de service sur le chemin départemental 117 qui relie les villages de Toudon et Vescous, dans l'arrière pays niçois. Il se trouve au bord de la chaussée lorsqu'il est attiré par une forte odeur de décomposition, émanant du ravin. L'homme découvre des sacs plastiques remplis de morceaux de corps. Il alerte immédiatement la gendarmerie la plus proche.
Les autorités vont remonter avec précaution des restes humain du vallon. Six jambes ont notamment été retrouvées. Elles semblent correspondre à deux hommes et une femme. En revanche, impossible pour les gendarmes de retrouver les têtes et les mains des victimes, qui permettraient de les identifier. Au total, 5 sacs remplis de morceaux humains seront remontés. L'autopsie dure plusieurs jours, mais confirme bien qu'il s'agit de deux hommes une femme.
Cinq mois plus tard, les gendarmes identifient enfin les corps : Jean-Pierre Calligaris, Fabrice Ben Mokhtar ainsi que sa compagne, Teresa Conte. Tous trois étaient liés au grand banditisme. Dès lors, l'enquête s'élargie davantage...
Nos invités
- Le général David Galtier, à l'époque commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-Maritimes et auteur de "Mon combat contre le crime" aux éditions Robert Laffont.
- Le Général Jacques Fombonne, adjoint de David Galtier au moment des faits.
- Me Michel Cardix, avocat du principal accusé.
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Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jean-Alphonse Richard. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.