C'était le 3 octobre 1980 a eu lieu l'attentat de la rue Copernic. Cette attaque criminelle à fait quatre morts en plein Paris. Une synagogue est visée dans une France tranquille qui se croyait à l'abri de toute action terroriste. L'enquête qui va suivre va devenir l'une des plus incroyables chasse à l'homme de l'histoire policière. Une traque de près de cinquante ans dans le monde entier.
Les traits d'un homme brun, moustachu, qu'on a longtemps cru de nationalité chypriote, vont ainsi se dessiner au fil des années et des indices vont s'accumuler. Puis un nom va finir par apparaitre en toutes lettres. Celui d'un respecté professeur d'université, un Libanais qui s'appelle Hassan Diab.
"D'anciens amis de l'université de Beyrouth vont dire qu'Hassan Diab appartenait au FPLP - Front populaire de libération de la Palestine - et qu'il s'agissait d'un secret de polichinelle. Des propos qui seront étayés par le ministre des Finances au Liban, Youssef El-Khalil, qui dira que l'homme était aussi membre d'une branche dissidente suspectée d'avoir commis l'attentat de la rue Copernic", explique Clément Weill-Raynal, journaliste et auteur du livre Rue Copernic, l’enquête sabotée 1980 – 2023 aux éditions de L’artilleur. Il ajoute "qu'il a informé le président de la Cour d'Assises spéciale qu'il ne viendrait pas et qu'il resterait au Canada durant tout son procès".
"Les victimes attendent de savoir pourquoi, un jour, alors qu'elles se baladaient dans une rue de Paris, une bombe d'une puissance effroyable a explosé".
- Clément Weill-Raynal, journaliste et
auteur du livre Rue Copernic, l’enquête sabotée 1980-2023, aux éditions de L’artilleur.
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