Joggeuse disparue dans la Vienne : "De gros moyens sont déployés", assure la maire de Vivonne

Une femme de 28 ans est portée disparue depuis jeudi après être partie faire un jogging. La maire de la commune où a eu lieu cette disparition "garde l'espoir".

Image d'illustration, hélicoptère de la gendarmerie.

Crédit : Damien MEYER / AFP

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Plus d'une centaine de gendarmes mobilisés dans la Vienne pour retrouver une joggeuse. Depuis plus de 24 heures, une jeune femme de 28 ans aurait dû rentrer de sa course à pied. Les recherches à Vivonne ont très vite débuté jeudi 10 avril en début d'après-midi, mais toujours aucun résultat.

Deux hélicoptères, des drones, 105 gendarmes et 30 militaires de l'armée de terre sont en ce moment à la recherche de cette joggeuse. La jeune femme de 28 ans est partie courir jeudi matin aux alentours de 10h30 dans les environs de Vivonne, à 20 km au sud de Poitiers. Son père n'a plus de nouvelles et signale sa disparition aux autorités vers 15h. À ce stade on sait que, pendant un moment, son téléphone était allumé. Il était géolocalisé au sud de la petite commune. Elle est en mouvement, mais personne ne décroche. On ne sait pas, en revanche, combien de temps son téléphone a pu être visible.

Cette jeune femme, passionnée de course à pied, a-t-elle fait une mauvaise rencontre ? A-t-elle eu la volonté de disparaître ? Ou bien a-t-elle été dans un accident ? Contactée par RTL, la gendarmerie nationale assure qu'aucune piste n'est privilégiée à ce stade et lance ce soir un appel à témoins. Elle est décrite comme étant très maigre, mesurant 1,65 m et de corpulence très fine, elle était habillée en tenue de jogging.

L'appel à témoins d'Agathe Hilairet, portée disparue dans la Vienne.

Crédit : Gendarmerie

Dans la petite commune de Vivonne, les habitants sont sous le choc. "Je garde l'espoir malgré tout. On ne sait pas ce qui s'est passé. On a une population également qui est émue parce que malgré tout, nous sommes un village et on est toujours très touché lorsqu'il arrive ce genre de situation", confie la marie de Vivonne.

"Les gendarmes, pour l'instant, ils font leur enquête. Je ne sais pas si eux-mêmes savent exactement ce qui a pu se passer", ajoute-t-elle avant de louer les moyens mis en place. "C'est branle-bas de combat. De gros moyens sont déployés. Il y a une cellule de crise qui a été mise en place et qui est gérée directement par les services de gendarmerie pour fournir salles, barrières, etc. dont ils avaient besoin, plus un hélicoptère qui tourne régulièrement. Pour l'instant, les gendarmes ne souhaitent pas qu'il y ait de battue. Il faut les laisser travailler. Il faut que ça aille vite."

Les premières investigations ont permis d’établir que la jeune femme avait quitté le domicile de ses parents le matin du 10 avril, vers 10h30. Elle était vêtue d’un short et d’un haut manche court de couleur sombre. Elle avait les cheveux attachés et son téléphone accroché à son poignet. "De nombreuses réquisitions auprès des opérateurs téléphoniques ont été réalisées et sont en cours d’analyses", précise Cyril Lacombe, procureur de la République de Poitiers, dans un communiqué publié vendredi 11 avril.

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