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Jeune tué dans une fête de village dans la Drôme : où en est l’enquête ?

Les enquêteurs affirment avancer rapidement dans l'enquête sur l'agression qui a entraîné la mort de Thomas, 16 ans, dans le village de Crépol. D'importants moyens sont déployés par les forces de l'ordre.

La salle des fêtes de Crépol, dans la Drôme, où un jeune de 16 ans s’est fait tuer à coups de couteau lors d’une rixe dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023.
Crédit : Serge Pueyo/RTL
CRÉPOL - L'enquête avance rapidement après le drame à la fin du bal
00:05:44
Frédéric Perruche & Raphaël Vantard - édité par Mathieu Terzaghi
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Le choc est toujours présent à Crépol (Drôme), où l'attaque d'une fête de village a causé la mort d'un jeune de 16 ans et 16 blessés, dont deux graves. "Une faillite générale de notre société", a estimé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. 

Le porte-parole de la gendarmerie annonce que l'enquête progresse rapidement. Selon le procureur de Valence, tout a débuté en fin de soirée, au moment où passait le dernier disque du bal, ce qu'a confirmé l'organisateur auprès de RTL. À ce moment-là, après avoir contrôlé deux individus porteurs de couteaux et récupéré les armes à l'entrée, un des quatre agents de sécurité présents s'est fait agresser par un autre individu du groupe hostile, constitué d'une dizaine de personnes. Le vigile est alors sérieusement blessé à coups de couteau. 

La rixe a débuté quand des participants à la soirée ont tenté de lui venir en aide, alors que les assaillants étaient armés pour la plupart d'entre eux. Selon des témoins qui évoquent une véritable attaque, de nombreux jeunes fêtards se sont fait frapper à l'extérieur de la salle et se sont réfugiés à l'intérieur. Thomas, gravement touché à la gorge et au thorax, trouva la mort lors de son transfert à l'hôpital.

Une cinquantaine de témoins ont déjà été entendus

De nombreuses auditions ont été menées, car les moyens engagés dans cette enquête sont conséquents. Depuis dimanche 19 novembre au matin, tous les gendarmes de la section de recherche de Grenoble sont mobilisés. Ils ont déjà auditionné plus de 50 témoins et 50 autres sont en cours d'audition à l'heure actuelle, sur les 400 personnes présentes

Ils travaillent également sur la téléphonie et la vidéosurveillance aux abords de la salle, qui semblent avoir permis aux enquêteurs de matérialiser le parcours de fuite des agresseurs à bord de plusieurs véhicules, voire les endroits où ils se seraient réfugiés. Mais contrairement à ce que décrivent de nombreux témoins, tous les assaillants ne seraient pas issus du quartier sensible de la Monnaie à Romans-sur-Isère, indique le procureur. Les liens entre les assaillants et le mobile restent à définir pour le moment.

Dans tous les cas, le procureur comme la gendarmerie paraissent confiants quant à une évolution rapide de l'enquête et donc une première vague d'interpellations dans les jours qui viennent. La porte-parole de la gendarmerie appelle les auteurs des violences et du meurtre de Thomas à se rendre. "Sinon, on viendra vous chercher", affirme-t-elle.

Mais c'est une opération délicate, avec de possibles mineurs et des jeunes dangereux qu'il faut identifier, mais également localiser avec certitude avant d'engager des gendarmes d'élite du GIGN, par exemple, pour les appréhender. 

Les camarades de l'adolescent réclament justice

Au lycée du Dauphiné, dans lequel Thomas était scolarisé un ruban noir est accroché aux grilles de ce lycée ce mardi 21 novembre au matin. Cet établissement se trouve à une quinzaine de kilomètres de la petite commune de 500 habitants, à Romans-sur-Isère. 

Le garçon de 16 ans était en Terminales d'un bac technologique STI2D. Joachim et Loris connaissaient Thomas : "Choqué de ce qu'il s'est passé à ce bal. C'est terrible, vraiment terrible. Ça laisse quand même des émotions. Il partait dans une fête pour s'amuser, et à la fin, il se retrouve mort. (...) Du jour au lendemain, on peut mourir comme ça alors qu'on va à un endroit normal de base, et au final, on se fait tuer, ce n'est pas normal. Que justice soit faite, j'espère qu'ils vont vite (les) retrouver".

Lundi 20 novembre dans l'après-midi, une minute de silence a été observée. Une cellule d'aide psychologique est présente dans l'établissement. Beaucoup d'élèves ont prévu de participer mercredi 22 novembre à une grande marche blanche, qui partira de ce lycée pour aller jusqu'au club de rugby de Thomas.

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