- 01m47s
- Accueil
- Actu
- Justice et faits divers
- INVITÉE RTL - Mort de Socayna : "Je suis brisée", témoigne la mère de la jeune femme tuée d'une balle perdue
2 min de lecture
INVITÉE RTL - Mort de Socayna : "Je suis brisée", témoigne la mère de la jeune femme tuée d'une balle perdue
Un an après le décès de sa fille Socayna, tuée par une balle perdue alors qu'elle se trouvait chez elle, la mère de la victime témoigne le sentiment d'insécurité qui continue de la hanter.
L'immeuble de Marseille où une jeune femme a été tuée par une balle tirée depuis la rue en septembre 2023
Crédit : AFP
Le 12 septembre 2023, Socayna, 24 ans, était touchée par une balle perdue alors qu'elle se trouvait chez elle, dans son appartement à Marseille en train de réviser ses cours. La jeune femme a succombé à ses blessures. Un an après ce drame bouleversant, sa mère a décidé de prendre la parole. Elle confie aujourd'hui son traumatisme.
"C'est très dur et je suis brisée. Je suis toujours en arrêt maladie, mais je ne suis pas prête à reprendre le travail. Et puis je suis là, je passe mes journées à la maison. Il n'y a pas de jour où je ne pleure pas ma fille. Vraiment, c'est très compliqué", raconte la maman qui était AESH (accompagnante d’élèves en situation de handicap). "On vit dans l'insécurité, dans la peur. Même chez nous, on n'est pas en sécurité. Vous avez vu ce qui s'est passé avec Socayna. Elle était dans sa chambre en train d'étudier sur son ordi. Il s'est pris une balle qui a traversé sa chambre. Ce n'est pas des murs, c'est des cartons", poursuit-elle.
Au collège Stéphane-Mallarmé, à Marseille, 80 impacts de plomb ont été retrouvés jeudi 26 septembre sur la façade de l'établissement. Le drame a été évité cette fois-ci, mais il conforte le sentiment d'insécurité qui règne. "Rien n'a changé, ça continue. Jusqu'à quand, je ne sais pas. Ça va continuer, ça va être pire, pire. C'est grave, c'est très grave. Les armes de guerre, ça circule en France comme des bonbons", déplore la mère de Socayna. "On sort, mais on n'est pas en sécurité. Tout le monde a peur de prendre une balle perdue. Les gens, il faut qu'ils se réveillent parce que c'est la vie de notre enfant qui s'envole. S'envole avec quoi ? Avec des balles de guerre."
