INVITÉ RTL - Yannick Alléno demande la création d'un délit d'homicide routier, un an après la mort de son fils

"Je n'ai pas terminé mon deuil, ni commencé". Un an après la mort de son fils Antoine, mortellement percuté par un chauffard alcoolisé, Yannick Alléno continue son combat pour accompagner au mieux les familles qui vivent le même drame que la sienne. Le chef et ses proches ont créé l'association Antoine Alléno. Il manque d'ailleurs à l'association une assistante sociale ou psychologue pour répondre aux appels des familles endeuillées. 

Yannick Alléno souhaite également que soit créé un délit d'"homicide routier, qui permettrait au juge d'avoir plus d'outils pour traiter" ces dossiers. "Parce qu'aujourd'hui, ils sont directement classés en homicides involontaires". Pour le père de famille, "il est insupportable d'entendre dire que votre fils est mort de façon involontaire". Ce délit d'homicide routier "est quelque chose qui, je pense, serait adapté à ces situations-là", poursuit le chef.

"Un gars qui vole une voiture, qui roule à vive allure, en plein Paris, qui percute un gamin à un feu rouge, comment on peut supporter ça ? C'est quoi la valeur de notre enfant dans cette histoire ? Traitez-nous de façon convenable", demande-t-il à la Justice. 

Aujourd'hui, le suspect présumé, mis en examen notamment pour homicide involontaire aggravé, est placé sous contrôle judiciaire dans l'attente du procès. Il est sorti de détention en décembre 2022. Cette décision a-t-elle choqué ou mise en colère Yannick Alléno ? "Mon fils est dans une boîte", conclut le père d'Antoine.