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Incendie mortel à Nice : le difficile relogement des familles de sinistrés
48 heures après le drame, les familles sont revenues récupérer leurs affaires dans l'immeuble qui a été touché par l'incendie.
La police a interpellé une personne hier après l'incendie qui a fait sept morts à Nice. Parmi les victimes, trois enfants et un adolescent. Les appartements voisins ont aussi été évacués.
48 heures après le drame, les familles sont venues récupérer leurs affaires hier. Côte d'Azur Habitat a proposé des relogements temporaires à proximité, au sein même du quartier Desmoulins, mais certains habitants ont refusé.
C'était inenvisageable pour Dorothée : "On m'a proposé un logement ici au quartier Desmoulins, dans le bâtiment qui est juste à côté du mien. Que j'ai refusé car mes enfants ont été traumatisés, moi-même aussi. Je ne peux pas revenir vivre dans ce quartier, où la sécurité n'est pas là".
Même chose pour Sonia, qui habitait au septième étage. Aujourd'hui, elle souhaite quitter ce quartier. "Avec ce qui vient de se passer, l'envie est encore plus présente. On aimerait pouvoir avoir un logement décent en dehors de ce quartier", explique-t-elle. "C'était terrible, et ça a été déterminant pour notre envie de quitter ce quartier", ajoute-t-elle à propos de l'incendie.
Certains sont toujours logés par des proches. En tout, 13 familles ont été prises en charge. Le bâtiment 38, lui, restera inhabitable pendant encore plusieurs mois.
L'enquête est en cours et la piste criminelle est privilégiée, notamment celle d'un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants. Les investigations ont révélé trois départs de feu aux trois premiers étages. Les images de vidéosurveillance montrent, elles, trois jeunes hommes entrer par effraction dans l'immeuble avant d'en sortir et de prendre la fuite.
