"Il fait peur (...) Il venait devant l'école de ma fille" : Alexandra Rosenfeld raconte les violences dont elle accuse Jean Imbert

"Il faut l’avoir vécu pour comprendre ce que c’est". Mercredi 3 septembre, Alexandra Rosenfeld est revenue sur sa relation de plus de 10 ans avec le chef Jean Imbert, dont elle a dénoncé "l’emprise insidieuse" qu'il avait sur elle.
Sur le plateau de Quotidien (TMC), elle a ainsi expliqué, dans une émotion contenue : "Ce sont des rabaissements quotidiens. Tout ce qui venait de moi était nul. Il se moquait de mon milieu social parce que mes parents étaient fonctionnaires et pas chefs d’entreprise, de mes amis qui n’étaient pas connus. Si je faisais un sport, j'étais une cassos, si j’étais jolie, j’étais une pute."

Malgré ces violences décrites, l'ex-Miss France a raconté qu'elle n'arrivait "pas à partir". "Il fait peur, et quand tu le quittes, il est caché dans ton parking, il est devant chez toi, dans le hall d’entrée, énonce-t-elle. Il appelait ma mère en pleurant. Il venait même devant l’école de ma fille", [qu'elle a eue avec l'ancien rugbyman italien Sergio Parisse, ndlr].

Elle a également accusé Jean Imbert de lui avoir cassé le nez, radios à l'appui. De son côté, il soutient qu’il s’agit d’un geste accidentel lors d’une dispute qu’elle aurait lancée.

Témoigner, ce n'est pas pour moi que je le fais

Alexandra Roselfeld

Au micro de RTL, mercredi 27 août, Lila Salet, également ex-compagne de Jean Imbert, évoquait des "remarques insidieuses" similaires : "D'un coup, ce jean 'ne te va pas très bien, tu es un peu boudinée dedans'. Là, 'franchement, tu mets trop de maquillage'. Là, 'ta coupe de cheveux ne va pas du tout'". Ainsi, Jean Imbert a annoncé sa mise en "retrait" de ses établissements après l'ouverture d'une enquête à son encontre pour des violences conjugales, qu'il conteste.

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Dans une story Instagram publiée après l'ouverture de l'enquête liée aux faits allégués par Lila Salet, Jean Imbert a affirmé "ne pas avoir de doute sur l'issue de l'enquête" et a exprimé son "soulagement" que la justice soit saisie. "Je ne m'exprimerai pas ici sur ce qui a été dit ces derniers mois parce qu'on ne peut ni se défendre ni prendre la parole dignement dans le bruit médiatique", a-t-il ajouté. 

Alexandra Rosenfeld a expliqué sa démarche : "Témoigner, ce n'est pas pour moi que je le fais (...) Je le fais pour les victimes de violences conjugales, physiques ou morales, j'ai reçu des tas de messages." Avant sa publication sur Instagram, le 19 août, Miss Europe 2006 avait témoigné anonymement dans le magazine Elle en février, avec trois autres ex-compagnes du chef.

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