Haute-Saône : des jumeaux soupçonnés du meurtre d'un jeune homme

Cinq personnes sont jugées à Vesoul pour le meurtre de Simon Arthuis, 19 ans, lié à un vol de crypto-monnaies. Des jumeaux accusés sont au cœur des débats.

Justice (photo d'illustration)

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Quatre hommes et une femme sont jugés pour assassinat depuis le 2 juin 2025 à Vesoul. En 2021, le corps supplicié de Simon Arthuis, 19 ans, est retrouvé dans un étang de Plancher-Bas en Haute-Saône. Les enquêteurs acquièrent alors la certitude que ces meurtriers en voulaient à son argent et notamment à ses placements financiers dans la crypto-monnaie.

C'est l'ancien conjoint de la victime, Mickaël Calabrese qui est soupçonné d'être le cerveau présumé de l'affaire. Frêle, juvénile, il n'a pas vraiment la tête de l'emploi. Il est pourtant fortement soupçonné du martyr de Simon Arthuis, lardé de coups de couteau et jeté encore vivant dans un étang de Haute-Saône pour 200.000 euros.

Mais avec son jumeau qui comparaît libre, il reconnaît être un "mythomane" et un "menteur invétéré" dès qu'il s'agit de monter des stratagèmes pour soustraire de l'argent.

"Ils changent de mensonge pour essayer juste de coller un peu mieux à la réalité du dossier"

Cette fausseté semble transparaître jusque dans leurs réponses au tribunal. Selon maître Enguerrand Bagot, qui défend l'un des complices du duo, "ce qu'ils font, c'est qu'ils changent de mensonge pour essayer juste de coller un peu mieux à la réalité du dossier".

Le magistrat explique au micro de RTL que la situation "va être d'autant plus compliquée que derrière, on a des témoins, on a des éléments qui sont objectifs et qu'à partir de là, la façade va un petit peu se fissurer, et assez rapidement" à mon sens".

Leur père les a confrontés dès les premières heures du procès. "À 15 ans, ils ont pris ma carte bancaire, avec mon épouse, on ne comprenait pas", explique-t-il dans les lignes du média Ici. Celui-ci ajoute dans la presse que "depuis leur incarcération, je ne suis pas allé les voir en prison, je sais que ce n'est que mensonges sur mensonges".

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