Harcèlement scolaire : un an après la mort de Nicolas et le plan Attal, où en est-on ?

5% des écoliers du CE2 au CM2 sont victimes de harcèlement tandis que 6% des collégiens et 4% des lycéens sont concernés. Des chiffres issus des résultats d'un questionnaire anonyme d'auto-évaluation que les élèves du CE2 à la terminale ont rempli l'an dernier pour la toute première fois pendant la journée nationale anti-harcèlement. Au total, plus d'un million d'enfants sont victimes de harcèlement chaque année dans le pays.

Gabriel Attal, il y a un an, au micro de RTL disait : "C'est ma grande cause. Je trouve insupportable qu'un élève aille à l'école, la boule au ventre parce qu'il y est harcelé. Ensuite, qu'il rentre la boule au ventre à la maison le soir parce que le harcèlement continue via les réseaux sociaux. C'est insupportable."

Quelques évolutions dans la prise en charge du harcèlement scolaire

Depuis, il y a eu quelques évolutions, par exemple, les élèves reconnus coupables de cyberharcèlement peuvent maintenant se voir confisquer leurs portables et bannis des réseaux sociaux six mois. En cas de récidive, cela passe à un an. 

Par ailleurs, depuis août 2023, c'est aux harceleurs de changer d'établissement et non aux harcelés. Depuis, plusieurs dizaines d'élèves harceleurs ont ainsi changé d'école. Rappelons que le harcèlement scolaire est un délit passible de 10 ans de prison.

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Au-delà du volet répressif, l'éducation nationale, tente de mettre en place de la prévention avec, par exemple, des exercices pratiques inspirés des Scandinaves pour que les écoliers apprennent à gérer et à exprimer leurs émotions avec leurs camarades. 1.200 écoles ont expérimenté ces cours dès janvier. Depuis la rentrée de lundi, le dispositif est généralisé à toutes les écoles.

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