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"Un succès technique" : la centrale nucléaire de Flamanville autorisée à fonctionner à plein régime

L'autorité de sûreté nucléaire a donné son feu vert à EDF pour augmenter au-delà de 80%, le niveau actuel, la puissance du réacteur nucléaire d'ici le 21 décembre.

Photographie prise le 25 avril 2024 montre la centrale nucléaire de Flamanville, dans le nord-ouest de la France.

Crédit : LOU BENOIST / AFP

"Un succès technique" : la centrale nucléaire de Flamanville autorisée à fonctionner à plein régime

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Juliette Vignaud & Vincent Parizot & AFP

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Une exploitation à pleine puissance. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASNR) a donné, ce vendredi 12 décembre, son feu vert à l'énergéticien EDF pour augmenter au-delà de 80% la puissance du réacteur EPR de Flamanville (Manche). Elle a indiqué n'avoir "pas mis en évidence d'élément susceptible de remettre en cause la possibilité de poursuivre la montée en puissance" du très attendu réacteur "Flamanville 3", qui avait atteint pour la première fois le seuil de 80% de sa puissance mi-novembre.

"Les équipes de Flamanville 3 lancent les opérations de montée en puissance", a réagi vendredi EDF auprès de l'Agence France-Presse. "Les équipes sont mobilisées pour amener le réacteur à 100% de puissance d'ici la fin de l'automne", conformément aux annonces faites précédemment.  

"Je dis bravo aux équipes d'avoir tenu bon et d'avoir continué. Nous sommes au dernier pas avant la mise en service pour de vrai sur le réseau", réagit Emmanuelle Galichet, enseignante chercheuse en physique nucléaire au CNAM, invitée de RTL ce vendredi soir. 

Flamanville 3, premier réacteur nucléaire à démarrer depuis 25 ans en France, a été raccordé au réseau électrique le 21 décembre 2024, avec 12 ans de retard par rapport à la date prévue. Ses coûts ont explosé par rapport au devis initial de 3,3 milliards d'euros, estimés désormais par la Cour des Comptes aux alentours de 23,7 milliards d'euros aux conditions de 2023. "C'est un succès technique mais ce n'est pas un succès financier. Ce coût est lié à un planning trop long", analyse Emmanuelle Galichet.

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Pour l'enseignante, ce succès de Flamanville va permettre d'accélérer sur les EPR 2, de même puissance. "Les équipes ont démontré qu'elles savaient construire et retrouver une certaine compétence. Maintenant, ça devrait aller plus vite pour les autres."

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