Le 4 septembre 2020, un détenu manquait à l'appel à la maison d'arrêt de Bordeaux-Gradignan. Condamné à de la prison ferme pour conduite en état d'ivresse et sans permis en 2019, l'homme de 39 ans avait été écroué en février 2020. Cinq mois plus tard, le 6 juillet, il obtient un placement en semi-liberté, après un aménagement de peine, en vue de sa réinsertion.
Le service d'insertion et de probation a toutefois estimé que les emplois que l'individu avait trouvés étaient "un peu loin de la prison". Le détenu a considéré que cette décision compromettait ses chances de réinsertion et a ainsi décidé de ne pas rentrer au centre pénitentiaire le 4 septembre 2020. Considéré comme évadé, il est arrêté lors d'un contrôle le 5 juin.
Le 7 juin, il a donc de nouveau été jugé pour non-réintégration de sa cellule par le tribunal correctionnel de Bordeaux, qui l'a condamné à six mois de détention à domicile sous surveillance électronique, relate Ouest France.
Ce qui interroge c'est ce qu'il a fait pendant la période où il était "en cavale". Le trentenaire n'est pas resté inactif puisqu'il a travaillé un temps au sein de la fonction publique. En effet, il a remplacé un cuisinier dans un lycée bordelais pendant 15 jours et trois mois dans un autre établissement scolaire. L'homme a même été embauché en CDI en prévision de la réouverture des restaurants et devait commencer le 7 juin. "Le système a été défaillant", a déploré son avocate.
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