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Fête de la musique : y a-t-il vraiment eu une vague de piqûres sauvages visant des femmes ?
145 femmes ont signalé avoir été piquées lors de la fête de la musique. Mais cinq jours après, le nombre a baissé car une partie des victimes se sont rendues compte qu'elles avaient été piquées par des insectes.
Une foule lors de la fête de la musique à Paris le 21 juin 2025
Crédit : Jerome Gilles / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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Il ne s'agit pas d'une remise en cause de la parole des victimes, mais cinq jours après la fête de la musique, le nombre de femmes qui ont signalé avoir été piquées ce soir-là a été revu à la baisse. Ce 21 juin, il y avait une véritable crainte de la part de beaucoup de femmes car des messages appelant à les piquer avaient été lancés sur les réseaux sociaux.
RTL a contacté 28 tribunaux différents. La première chose à retenir, c'est qu'il y a un gouffre entre le nombre de personnes qui se sont signalées aux secours et celles qui ont effectivement porté plainte. À Rouen, par exemple, il y a eu 19 signalements pour seulement 3 plaintes. Une partie des victimes ont réalisé qu'elles avaient été piquées par des insectes. À Cambrai, l'enquête s'oriente vers une simple griffure.
Toutes les victimes présumées ont en tout cas été dirigées directement à l'hôpital pour examen. C'est désormais le protocole. De manière tout à fait unanime, les procureurs contactés expliquent que dans l'immense majorité des cas, il n'y a pas de traces cliniques de piqûres, ni d'hématomes, ni de signes de soumission chimique.
Les enquêtes sont toujours en cours
Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas eu de piqûres, des enquêtes sont en cours. Il faut attendre les résultats des analyses toxicologiques systématiquement ordonnées. Cela va prendre une dizaine de jours.
Il y a eu des cas spectaculaires comme celui d'une jeune femme à Abbeville qui s'est retrouvée avec une seringue plantée dans le bras. "Des imbéciles ont joué aussi de cette peur panique", rouspète un magistrat comme à Béthune où un homme est accusé d'avoir piqué sa victime avec un cure-dent. Selon les informations de RTL, parmi les piqueurs présumés interpellés, tous sauf lui ont été relâchés à Paris, Angoulême, Rouen, Metz, Lyon, Cannes, sans poursuite à ce stade.
