Féminicide, guet-apens, vengeance… 5 affaires de crimes par arme à feu

Selon Amnesty International, 71% des homicides dans le monde se font par arme à feu. Et la France n'échappe pas à la règle. Ils s'appelaient Fabrice Vial, René Bousquet, Sylvain Alloard, Jacques Perrot, et Chantal Cécillon... Et tous ont été victimes des balles de leur tueur, alors qu'ils se trouvaient devant leur domicile, chez des amis, ou en vacances. 

Qu'elles soient des personnes sans histoires, des grandes fortunes, ou des personnes au lourd passif, aucune n'a échappé à une fin soudaine. Pour certains meurtres, l'assassin n'a jamais été identifié et le crime demeure irrésolu. Pour d'autres, le meurtrier n'était autre qu'un proche de la victime, voire son mari.

Vengeance, féminicide, guet-apens ou coup monté… Cette semaine, Les Collections de L'Heure du Crime propose cinq affaires dans lesquelles l'arme a été au cœur du crime. 

1. L'affaire Fabrice Vial, meurtre à Porto-Vecchio

Dans la nuit du 11 au 12 août 2011, dans la baie de Porto-Vecchio, Fabrice Vial, riche entrepreneur, est abattu sur le pont de son yacht d'une balle tirée à plus de 100 m. Une seule balle a pénétré dans le dos de la victime avant de ressortir côté cœur et de se perdre dans les profondeurs de la mer. Ce crime n'a jamais été résolu. 

2. L'affaire René Bousquet, le tueur en manches courtes de l'avenue Raphaël

À l'été 1993, quatre coups de feu retentissent à Paris, entendus aussitôt dans la France entière. René Bousquet, considéré comme l'un des plus ardents partisans du régime de Vichy, un collabo en col blanc, s'écroule sous les balles. Il allait être jugé pour crime contre l'humanité.

3. L'affaire Sylvain Alloard, deux balles pour faire taire le quartier-maître

Vingt-cinq ans que la famille et les proches de Sylvain Alloard voient leur échapper une vérité qu'ils croient pourtant si proche. Aux premiers jours du printemps 1998, ce quartier-maître de la Marine Nationale, père d'une petite fille, est abattu devant son domicile à Marseille. 

Un guet-apens, une exécution qui semble porter la signature du milieu. Sauf que la victime est à mille lieues de cet univers. Et que toutes celles et ceux qui le connaissent ne croient pas une seconde à une fin crapuleuse.

4. L'affaire Cons-Boutboul, les mensonges de l'avenue Georges-Mandel

En 1985, le célèbre avocat Jacques Perrot est assassiné dans son immeuble. Très vite, les enquêteurs soupçonnent sa belle-mère, Marie-Elisabeth Cons-Boutboul.
Jusqu'à sa mort, en 2021, à l'âge de 96 ans, Marie-Elisabeth Cons-Boutboul, aura cultivé le plus épais des mystères. Laissant aux juges, aux policiers, aux avocats et même à ses proches, le soin de tirer à son propos leurs propres conclusions. Tout en gardant jusqu'au bout un éternel et étrange sourire.

5. Affaire Chantal Cécillon, la victime oubliée du cowboy du rugby

Le 7 août 2004, Marc Cécillon, l'ex-capitaine du XV de France, tue sa femme, Chantal, de trois balles de 357 Magnum. Il avait 2.35 grammes d'alcool dans le sang. Marc Cécillon va très vite être présenté comme un ancien sportif victime de ses démons. Pourtant tout le monde connaissait son caractère violent.

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