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Féminicide à Montpellier : après le drame, les voisins sous le choc
À Castelnau-le-Lez, où habitait l'homme qui a tué son ex-épouse devant le tribunal de Montpellier avant de suicider, mardi 20 février, les voisins sont sidérés.
À Castelnau-le-Lez, c'est le choc au lendemain du meurtre d'une femme de 66 ans par son ex-mari. Elle a été tuée par balle en pleine rue à Montpellier, devant le tribunal judiciaire. Tous les deux s'y rendaient pour un litige en lien avec leur divorce en 2016. Le septuagénaire s'est ensuite suicidé.
Dans cette ville de la banlieue montpelliéraine, dans laquelle se trouve l'ancienne maison du couple, où l'homme habitait encore, le voisinage est abasourdi ce mercredi 21 février. Les voisins ignoraient que "le monsieur de la grande maison" était l'auteur de la tuerie de la veille.
"On est vraiment triste d'entendre ça, je l'ai vu la semaine dernière", a indiqué un voisin qui appréciait l'homme. Celui-ci hébergeait dans sa maison des réfugiés ukrainiens. Un autre voisin a confirmé qu'il y avait un gros problème avec la propriété familiale.
L'homme s'était renseigné pour vendre une parcelle du grand terrain pour tenter de conserver la maison. Dans ce quartier où le moindre mètre carré vaut de l'or, ce n'était pas suffisant. Sa maigre retraite ne lui avait pas permis d'économiser assez pour compenser la valeur du bien auprès de son ex-épouse.
Il avait fait traîner la procédure le plus longtemps possible et l'ultime rendez-vous devant provoquer la vente du bien devait avoir lieu, mardi 20 février. L'homme a préféré la tuer et se tuer plutôt que de perdre la maison familiale.
