Essonne : suspects, autopsie, causes du décès... Les dernières informations après le meurtre de Louise, 11 ans

La collégienne de 11 ans retrouvée morte dans un bois à Longjumeau (Essonne) dans la nuit de vendredi à samedi a été poignardée "à plusieurs reprises".

Après des recherches nocturnes, le corps de l'adolescente a été retrouvé dans le bois des Templiers ce samedi 8 février à 2h30 du matin.

Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP

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Louise, 11 ans, a disparu vendredi 7 février à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge (Essonne). Son corps a été retrouvé dans le bois des Templiers, à Longjumeau, à 2h30 du matin.

Une enquête pour meurtre sur mineur, confiée à la PJ de Versailles, a été ouverte ce samedi dans la martinée par le parquet d'Evry après la macabre découverte dans cette ville de banlieue ordinaire tranquille, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.

"Les deux personnes interpellées sur la commune d'Epinay-sur-Orge ont été libérées ce soir (samedi) à 20h45", a indiqué dans un communiqué le parquet d'Evry. Regrettant "la diffusion d'informations inexactes et non vérifiées et des identités complètes des personnes placées en garde à vue" portant "gravement atteinte au principe de la présomption d'innocence" et "nuit à la conduite de l'enquête".

L'autopsie de la victime a permis de relever "la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans des zones vitales. À ce stade, aucun élément ne permettait d'affirmer que des violences sexuelles avaient été commises", a également souligné le parquet d'Evry. Et de conclure : "Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et identifier le ou les auteurs."

"Un sentiment de solidarité"

Ce samedi, vers 17 heures, des habitants se sont rassemblés à la chapelle Saint Dominique Savio, à Epinay-sur-Orge, à une rue du collège de Louise, pour une messe à sa mémoire. Une centaine de personnes ont assisté dans la chapelle à la cérémonie qui lui était dédiée et autant d'habitants attendaient à l'extérieur, échangeant à demi-voix dans une ambiance de recueillement.

Le maire sans étiquette d'Epinay-sur-Orge Olivier Marchau était présent à ce "moment de recueillement". Et de poursuivre : "Epinay, c'est une ville village, il y a un sentiment de solidarité, la cérémonie de ce soir (en) est la preuve, ce n'était pas un acte de religion mais d'humanité", a-t-il déclaré à l'AFP.

L'édile a précisé que "des cellules psychologiques" seraient mises en place "pour les habitants" et "au collège (...) dès lundi matin".

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