Une enquête a été ouverte après la mort d'une patiente de 20 ans aux urgences de Longjumeau, en Essonne. La victime était atteinte d'une maladie génétique, elle a attendu de longues heures avant de pouvoir être examinée, alors que les services d'urgence étaient engorgés à ce moment-là, du fait de la grippe notamment. Mais la direction de l'hôpital estime qu'en l'état, on ne peut pas faire de lien direct.
La jeune femme s'est présentée aux urgences mercredi 8 janviervers 8h30. Contacté, le directeur de l'hôpital, Cédric Lussier raconte qu'elle était alors debout sur ses deux jambes. Après de longues heures d'attente, elle passe à un scanner aux alentours de 16h. Ce n'est qu'après ce scanner que son état s'est dégradé brutalement. Elle a montré des signes de faiblesse et fait un arrêt cardiaque. Malgré les efforts de l'équipe soignante, la jeune femme de 20 ans ne sera pas réanimée.
Sa mort a été prononcée aux alentours de 19h30. Le directeur de l'hôpital a encore du mal à comprendre ce qu'il s'est passé. "J'étais avec ses parents, il était difficile d'expliquer l'incompréhensible", glisse-t-il. Une autopsie est en cours pour déterminer les causes de cet arrêt cardiaque.
Peu avant le décès de cette jeune femme, le plan blanc avait été déclenché dans l'hôpital. Une centaine de patients étaient présents, contre 80 en temps normal à cause de l'épidémie de grippe. Mais aucun lien, a priori, d'après le directeur de l'hôpital, entre la mort de la jeune femme de 20 ans et la qualité de sa prise en charge aux urgences.
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