Un homme jugé pour tentative d'assassinat sur son kiné, qu'il accuse de l'avoir rendu handicapé

Un professeur de musique de 52 ans, qui accusait son kiné d'avoir provoqué chez lui un handicap, a fait appel à des tueurs géorgiens pour se venger de lui, dix ans plus tard. Cette tentative a échoué, et l'homme est jugé à partir de ce 22 avril.

Cour d'assises de Paris

Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP

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Une rocambolesque histoire de vengeance. Un professeur de musique de 52 ans est jugé ce 22 avril aux assises de Paris après avoir projeté de se venger de son kiné qui, selon lui, l'a rendu handicapé en lui manipulant les vertèbres. Pendant 10 ans, l'enseignant prépare son projet de vengeance jusqu'à recruter une bande de tueurs géorgiens. Il est jugé à partir de ce lundi 22 avril pour tentative d'assassinat avec neuf autres personnes.

Le jour où il a frôlé la mort, Michel avait encore son casque de scooter sur la tête au moment de traverser un passage piéton. C'est ce qui lui sauvera la vie. Une voiture dont le conducteur venait de s'arrêter et de lui faire signe de passer accélère brutalement, fonçant sur lui. Immédiatement, le kinésithérapeute pense à cet ancien patient bizarre et obsessif, un certain Sylvain qui l'a déjà menacé plusieurs fois et qu'il a croisé en bas de chez lui quelques mois plus tôt.

Les enquêteurs placent l'homme de 52 ans sur écoute et découvrent que ce professeur de musique rumine sa vengeance depuis une décennie, depuis son passage entre les mains du kiné. "Il m'a brisé la nuque", répète celui qui souffre de douleurs handicapantes au dos, "je veux qu'il paye". L'homme a donc recruté, via sa compagne et son beau-père, une équipe de bandits géorgiens pour faire du mal à son ancien kiné et pour que le praticien ne puisse plus travailler. L'accusé devrait pourtant répéter à son procès ce qu'il a déjà affirmé à plusieurs reprises : il n'a jamais voulu le tuer.

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