Le SMS est tombé aux alentours de 18 heures, lundi 16 avril. À ce moment-là, Yannick terminait son service quand il reçoit trois phrases au style télégraphique : "Veuillez cesser toute activité à partir de 19 heures ce soir. La société est en liquidation judiciaire". Un texte lapidaire envoyé par la direction.
"C'est violent de recevoir un texto comme ça. On nous a pris pour des moins que rien. Quand on est en liquidation judiciaire, la moindre des choses c'est de prévenir les salariés au moins par une lettre recommandée. On les appelle, personne ne décroche. C'est 'démerdez-vous, appelez vos banques et puis vous leur direz : on ne sait pas quand est-ce qu'on sera payé, il faut attendre'", déplore l'ex-salarié de l'entreprise de sécurité.
Une méthode expéditive, alors que rien ne laissait présager une telle procédure. Renaud Poncet de la CGT n'a rien vu venir. "Vous prenez le Code du travail, vous le pliez en 19, vous avez Bodyguard (...). On était quand même en excédent à la fin de l'année 2017. Je ne pense pas que l'argent a pu disparaître comme ça", confie-t-il au micro de RTL.
Connu de la justice, l'ex-patron avait été condamné en avril 2015 à payer 150.000 euros d'amende pour travail dissimulé et blanchiment. Il lui était également interdit de gérer une entreprise mais il serait resté l'actionnaire principal de celle-ci. Plusieurs de ses voitures de luxe lui avaient été confisquées.
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