Enseignant assassiné : face "à la barbarie", François Hollande appelle à "l'unité"
En réaction à l'attaque survenue à Conflans-Sainte-Honorine, l'ancien président de la République François Hollande a appelé les Français à s'unir face "à la barbarie et à l'obscurantisme".

L'attaque survenue à Conflans-Sainte-Honorine vendredi 16 octobre et dans laquelle un professeur d'histoire a perdu la vie, a bouleversé la France. Si Emmanuel Macron a condamné un "attentat terroriste islamiste caractérisé", l'ancien président de la République François Hollande a de son côté appelé à "l'unité" face "à la barbarie et à l'obscurantisme".
"Avec l'assassinat effroyable d'un professeur, la République et son école sont à nouveau la cible du terrorisme islamiste. Plus que jamais, nous devons être unis face à la barbarie et à l'obscurantisme. Mes pensées vont à la famille de l'enseignant et à toute la communauté éducative", a déclaré l'ancien chef d'État, au pouvoir lors des attentats de janvier 2015, sur son compte Twitter.
La victime enseignait l'histoire au collège Bois d'Aulne à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Le professeur, qui avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves, a été retrouvé décapité vendredi 16 octobre, non loin de l'établissement dans lequel il enseignait.
Son agresseur présumé a quant à lui été abattu par la police dans la ville voisine d'Éragny, dans le Val-d'Oise. Ce drame, qualifié d'"attentat terroriste islamiste caractérisé" par Emmanuel Macron, survient trois semaines après l'attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
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