Enseignant décapité dans les Yvelines : ce que l'on sait de l'assaillant
L'assaillant aurait crié "Allah Akbar" avant d'être abattu par la police à Éragny. Une pièce d'identité a été retrouvée sur lui indiquant qu'il est né à Moscou en 2002.

Un professeur d'histoire a été retrouvé décapité en pleine rue vendredi 16 octobre à Conflans-Saint-Honorine, à proximité du collège dans lequel il exerçait. Peu après, son agresseur a été tué par des policiers dans la ville voisine d'Éragny.
Si l'on en croit la pièce d'identité retrouvée sur l'assaillant, ce dernier serait né en 2002 à Moscou, en Russie. Toutefois, les enquêteurs attendent une identification formelle avant de se prononcer. L'homme, tout juste majeur et suspecté d'avoir décapité l'enseignant, aurait, selon une source proche de l'enquête, crié "Allah Akbar" avant d'être abattu par les policiers de la BAC de Conflans-Sainte-Honorine.
Les forces de l'ordre, initialement appelées pour un homme suspect qui rôdait près du collège du Bois d'Aulne, ont découvert le corps d'un homme décapité. Deux cents mètres plus loin, sur la commune d'Éragny dans le Val-d'Oise, les policiers se sont retrouvés face à un homme, en possession d'une arme blanche, qui les menaçait. Les agents de la BAC ont alors ouvert le feu, tuant ainsi l'assaillant, qui est décédé des suites de ses blessures.
Un message avait été posté sur Twitter, et montrait une photo de la tête de la victime, accompagnée d'un message adressé à Emmanuel Macron, qualifié de "dirigeant des infidèles". L'auteur du message indiquait vouloir venger celui "qui a osé rabaisser Muhammad". Les enquêteurs cherchent désormais à savoir si l'assaillant est l'auteur de cette publication, depuis supprimée.