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ÉDITO - Meurtre de Philippine : Isabelle Saporta excédée par "l'angélisme face à la violence"

Dans son édito du 26 septembre, Isabelle Saporta décrypte les failles qui ont conduit à la mort de Philippine.

Illustration Police nationale
MEURTRE DE PHILIPPINE - Isabelle Saporta excédée par "l'angélisme face à la violence"
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MEURTRE DE PHILIPPINE - Saporta excédée par "l'angélisme face à la violence"
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Isabelle Saporta
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Le meurtrier présumé s'est engouffré dans toutes les failles du système, dans toutes les faiblesses européennes et françaises. Violeur, condamné à sept ans de prison, il ne fait pas l'intégralité de sa peine, comme toujours. Angélisme, sans doute, ou pragmatisme démissionnaire face au manque de place de prison ? 

Relâché, il est sous OQTF, l'obligation de quitter le territoire français. L'idée, c'est de le renvoyer fissa, chez lui, au Maroc. Sauf que le Maroc ne veut pas reprendre chez lui ce type de profil dangereux. Il aura fallu les relancer trois fois dans cette affaire. Légalement, on n'a aucun moyen de forcer un pays à reprendre ces criminels.

Si la police aux frontières décide de les raccompagner de force chez eux et que le pays d'origine n'en veut pas, et il n'en voudra pas, le policier va devoir repartir avec son truand sous le bras. Quant aux centres de rétention administrative, c'est là qu'a été placé le meurtrier présumé de Philippine, on n'a que 2.000 places. On doit passer à 3.000 depuis des lustres, mais, contexte financier oblige, ça n'est toujours pas fait. 

On ne peut plus compter nos morts

Ces 2.000 places, on ne les utilise que pour les profils dangereux. On peut les garder 90 jours. Lui n'en a fait que 75. Il est passé devant une juge de liberté des peines. Elle savait qu'il était dangereux et qu'a dit Madame la juge, qu'a-t-elle fait ? Elle l'a relâché en espérant qu'il allait rester bien sagement dans son assignation à résidence. Mais on plane ou quoi ? À quel moment on pense qu'il va attendre sans bouger de se faire expulser ?

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Une chose est certaine, on ne peut pas continuer comme ça. On ne peut plus compter nos morts, on n'en peut plus de voir ses parents dévastés, on n'en peut plus de cet angélisme face à la violence. Alors oui, il va falloir trouver des solutions, et vite.

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