ÉDITO - Meurtre de Louise : "Laissons les jeux vidéo en dehors de tout ça", lance Saporta

Le meurtrier présumé de la jeune Louise, 11 ans, retrouvée morte vendredi 7 février dans un bois de l'Essonne, aurait été poussé à l'acte à cause des jeux vidéos. Une excuse qui passe mal pour beaucoup.

Louise, 11 ans, a été retrouvée morte en Essonne.

Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP

MEURTRE DE LOUISE - "Par pitié, laissons les jeux vidéo en dehors de tout ça et protégeons nos enfants"

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MEURTRE DE LOUISE - "Par pitié, laissons les jeux vidéo en dehors de tout ça et protégeons nos enfants"

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Owen L., l'auteur présumé du meurtre de Louise, 11 ans, a pu être interrogé par les autorités. Pour expliquer le geste du jeune criminel d'à peine 23 ans, une explication est mise en avant : il aurait joué à Fortnite. Ce n'est qu'après avoir perdu une partie et pour se calmer qu'il serait sorti et se serait vengé sur Louise.

Cet argument pourrait être qualifié d'exemple même de "la culture de l’excuse", le grand coupable ne serait pas le meurtrier qui s’était pourtant déjà attaqué avec violence à sa petite sœur. Celle-ci avait eu tellement peur de mourir sous ses coups, qu’elle avait déposé une main courante.

La faute du meurtre de Louise incomberait aux jeux vidéos, cela peut sembler absurde. Pourquoi ne pas aussi revisiter toute l’histoire criminelle en accusant les jeux vidéos pendant qu’on y est !

La culture de l'excuse, un argument propice aux avocats de la défense

Après tout, Landru était accro à Call of Duty, Jack l’éventreur passait ses nuits sur Battlefield quant à Michel Fourniret, il ne ratait jamais une partie de Pokemon GO ! Voyez à quel point on peut tomber dans le grand n’importe quoi avec ce prétexte ? Imaginez donc la tête de notre société si les 500 millions de joueurs de Fortnite devenaient des tueurs en série ?

On parle ici de "culture de l’excuse", car c'est toujours le même phénomène visant à ne pas inculper la faute au meurtrier. "Il était pauvre", "sa mère ne l’a jamais aimé", "il était accro au cannabis", "frustré sexuellement", et maintenant dans la série des excuses bidon, il y a l’addiction aux jeux vidéo.

C'est donc avec sérieux que l’argument que pourrait utiliser l’avocat du meurtrier pour excuser le massacre de cette petite fille sera celle d'une bouffée délirante post-jeux ! Alors par pitié, laissons les jeux vidéo en dehors de tout ça, et protégeons nos enfants.

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