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Dunkerque : gilet artisanal, cibles potentielles, suspects... Ce que l'on sait du projet d'action violente déjoué

Deux hommes ont été placés en détention provisoire dimanche 6 avril. Le principal suspect projetait une action violente avec un gilet explosif.

Un père de famille est soupçonné d'avoir eu trois enfants avec sa propre fille. (Illustration)

Crédit : Fred TANNEAU / AFP

Sophie Neumayer - édité par Caroline Frühauf

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Au moins 80 projets d'attentats ont été déjoués en France depuis 2015. Lundi 7 avril, deux hommes de 19 et 21 ans ont passé la nuit en détention provisoire. Les deux jeunes, qui vivent à Dunkerque, étaient radicalisés et prêts à mener une action kamikaze. 

Leur cible n'était pas encore arrêtée : un foyer pour jeunes, un restaurant, une boîte de nuit ou un site appartenant à la communauté juive. Le mode opératoire fait peu de doute. Un gilet artisanal a été retrouvé chez le principal suspect, un Dunkerquois de 19 ans. Il consiste en une sorte de sac à dos bardé de pétards, reliés les uns aux autres avec un dispositif de mise à feu potentiellement fonctionnel. 

Les enquêteurs pensent que le suspect avait l'intention d'y ajouter de l'explosif, puisque des documents expliquant la fabrication de TATP ont été retrouvés chez lui, ainsi qu'une lettre d'allégeance au groupe État islamique. 

L'un de ses proches, âgé de 21 ans, est suspecté de l'avoir aidé. Il lui a notamment procuré une arme factice avec laquelle il s'exhibait sur les réseaux sociaux dans des vidéos prônant le djihad. Tous deux ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Un troisième homme est mis en examen pour non-dénonciation de crime terroriste et placé sous contrôle judiciaire.

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