Drôme : deux octogénaires décèdent brutalement dans un Ehpad après avoir ingéré un produit toxique

Deux résidents d'un Ehpad de la Drôme ont tragiquement perdu la vie après avoir ingéré un produit toxique.

Une personne âgée dans un Ehpad (illustration)

Crédit : LOIC VENANCE / AFP

DRÔME - Deux octogénaires meurent brutalement dans un Ehpad

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Leur décès a provoqué un choc dans l'Ehpad, La Maison des Buis, à Grâne, dans la Drôme. Deux pensionnaires, âgés de plus de 85 ans, sont brutalement décédés après avoir ingéré du liquide de rinçage de lave-vaisselle, dans des circonstances encore très floues. Deux autres sont sous observation médicale. Une enquête a été ouverte pour voir si l'établissement a commis des négligences.

Depuis trois jours, le personnel, les résidents, les familles, tout le monde ressassent le drame. Comment ces quatre personnes âgées ont pu forcer l'entrée de ce local et se servir à boire du liquide de rinçage de la vaisselle ? Une absorption fatale pour deux résidents, une troisième personne âgée est toujours hospitalisée. André, 88 ans, vit dans la même maison de retraite et il ne comprend pas.

"C'est malheureux que ça arrive. Il n'y a jamais rien eu jusqu'à maintenant et puis avoir un coup comme ça, surtout à quatre, comme ils le sont. Ils avaient pris le produit puis ils allaient le boire. C'est malheureux", regrette-t-il.

Un établissement de bonne réputation

L'accident est lieu dans la partie Ehpad de l'établissement qui accueille notamment des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Le drame surprend les familles des résidents, d'autant que l'établissement jouit d'une très bonne réputation. "C'est un établissement qui est quand même de bonne qualité. Sur l'encadrement et tout, c'est bien", témoigne le proche d'un résident.

"Franchement, le personnel est très bien. Je pense qu'il y a eu un couac quelque part, mais bon, où ? On ne sait pas", déclare un autre. Dans un courrier adressé aux familles, la direction de la maison de retraite évoque un dysfonctionnement grave. S'il était avéré, l'enquête de la gendarmerie se poursuivrait alors pour homicide involontaire.

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