Chasse à l'homme terminée en Dordogne. Terry Dupin, l'homme qui a agressé son ex-femme avant de faire feu sur son conjoint puis sur les gendarmes, a été arrêté et grièvement blessé lors de son interpellation par les gendarmes ce lundi 31 mai autour de 12h30. Il a été pris en charge par les secours.
L'homme était en bordure de la zone de recherche lorsqu'il est rentré au contact du GIGN : "Il a ouvert le feu à plusieurs reprises sur eux. Et suite à un de ses derniers tirs, il y a eu un tir de riposte qui a amené à le neutraliser", a annoncé à la presse le général André Pétillot, commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle Aquitaine, selon qui les blessures du suspect sont "graves".
Lundi matin, après 36h de traque infructueuse, les gendarmes avaient décidé de diffuser sur les réseaux sociaux un appel à témoins concernant l'homme de 29 ans, décrit comme un "individu dangereux". Terry Dupin avait réussi à disparaître dans une zone boisée de 4 kilomètres carrés du Lardin-Saint-Lazare, malgré 300 gendarmes, des brigades cynophiles, sept engins blindés et sept hélicoptères lancés à ses trousses.
Terry Dupin est blanc aux yeux clairs, et brun avec une longue barbe, selon la photo diffusée par la gendarmerie de Dordogne. Il mesure 1m83 et est de "corpulence athlétique". Armé, il a été condamné quatre fois pour violences conjugales sur son ex-compagne, et mère de leurs trois enfants. Il porte d'ailleurs un bracelet électronique.
Cet ex-militaire, qui a été dans l'armée de 2011 à 2016, et a appartenu au régiment d'infanterie de Brive, disposait "d'une arme de grande chasse, une arme puissante et qui est effectivement une arme dangereuse", avait précisé dimanche à la presse le général André Pétillot, commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle Aquitaine.
Selon une source proche du dossier, il s'agit d'une Winchester de calibre 30-30, dont il a fait usage à plusieurs reprises dans sa fuite contre les forces de l'ordre, endommageant gravement deux véhicules de la gendarmerie. En revanche, aucun gendarme n'a été blessé lors de l'interpellation de Terry Dupin ce lundi.
Dans l'entreprise de travaux publics de Dordogne où l'homme travaillait depuis fin août en CDI, comme chauffeur poids-lourd, "jamais on ne se serait douté d'un truc comme ça", a dit à l'AFP la présidente de la société, qui veut rester anonyme. "C'était un employé modèle, on n'a rien à lui reprocher", "quelqu'un d'exemplaire, très calme, posé, poli, très respectueux", qui "dialoguait quand on avait envie de dialoguer".
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